L’Italienne Elisa Longo Borghini (Trek) a remporté en solitaire la deuxième édition de Paris-Roubaix Femmes, courue samedi sur la distance de 124 kilomètres.
La championne d’Italie a mené un raid solitaire d’une trentaine de kilomètres pour succéder au palmarès à la Britannique Lizzie Deignan, qui fait une pause maternité cette année.
La championne d’Italie a mené un raid de 33 kilomètres pour battre de 23 secondes un premier groupe de poursuite réglé par la championne de Belgique Lotte Kopecky.
Médaillée de bronze à deux reprises aux Jeux olympiques, Longo Borghini (30 ans) a pris la suite au palmarès de sa coéquipière britannique Lizzie Deignan, qui fait une pause maternité cette année.
La championne du monde, l’Italienne Elisa Balsamo (Trek), a été disqualifiée par le jury des commissaires à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée pour retour irrégulier dans le peloton (« bidon collé » et abri prolongé derrière voiture).
Longo Borghini s’est isolée quelques instants plus tard pour conduire un raid solitaire de 33 kilomètres jusqu’au vélodrome roubaisien.
Trek-Segafredo piège SD Worx
Longtemps nantie d’un avantage minime d’une vingtaine de secondes, elle a bénéficié de la présence de deux coéquipières (van Dijk, Brand) dans le premier groupe de chasse.
Longtemps, l’équipe SD Worx de Christine Majerus a semblé bien tenir la course, jusqu’à cette attaque de Longo Borghini. Christine Majerus qui revenait de maladie (rhume) s’est souvent montrée active en tête de peloton, tout comme Chantal Van den Broek-Blaak et Elena Cecchini.
La championne nationale qui a finalement pris la 26e place (dans un groupe pointé à 4’35), avait disparu de l’avant de la course à environ vingt kilomètres de l’arrivée.
Christine Majerus « déçue »
«Je suis assez déçue de ne pas avoir pu être au meilleur de ma forme aujourd’hui pour disputer cette course si spéciale qu’est Paris-Roubaix et que j’affectionne particulièrement. Il y a beaucoup de frustration, d’autant plus que j’étais très en forme depuis le début de la saison. Mais ce sont les aléas du sport, et on a beau planifier au mieux ses objectifs, il y a toujours des paramètres qu’on ne contrôle pas, comme tomber malade, et il faut savoir accepter les choses comme elles sont. Je vais à présent essayer de récupérer totalement avant de reprendre les prochaines compétitions», expliqua Christine Majerus qu’on devrait revoir à la fin du mois au Luxembourg pour le Festival Elsy Jacobs, l’épreuve internationale par étapes sur trois jours organisée par le SAF Cessange.
Cette deuxième édition de Paris-Roubaix Femmes, privée de la Néerlandaise Marianne Vos déclarée positive au Covid-19, a été courue sous un soleil printanier au contraire de la pluie et de la boue rencontrées en octobre dernier.
(AFP/LQ)