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[Cinéma] Le miroir déformant des «années folles»


Ici entouré de ses acteurs, Stefan Ruzowitzky a tourné en partie Hinterland aux studios Filmland, à Kehlen, en octobre 2019. (Photo : archives LQ/Isabella Finzi)

Coproduit au Luxembourg, Hinterland, nouveau long métrage du cinéaste autrichien Stefan Ruzowitzky, lâche un tueur cruel en pleine Vienne expressionniste dans l’après-Première Guerre mondiale. De quoi faire des cauchemars…

L’atmosphère poisseuse et dépressive – dans tous les sens du terme – du dernier film de Stefan Ruzowitzky, Hinterland, a quelque chose d’un cauchemar. Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’Autriche connaît une grande crise; le héros, Peter Perg (Murathan Muslu), plus encore.

Comme des millions d’Autrichiens, il a tout perdu à la guerre, et revient, après avoir été fait prisonnier de guerre trois ans, dans une Vienne défigurée et vidée de ceux qu’il aime. Mais ses anciens instincts d’inspecteur de police se réveillent quand d’anciens soldats, prisonniers de guerre eux aussi, sont retrouvés morts les uns après les autres.

«L’histoire, dans un sens, est celle d’une nouvelle graphique, un peu exagérée, un peu stylisée, mais basée néanmoins sur la réalité de la société à l’époque», ...


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