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L1 : le duo Lopez-Rigo bien parti pour racheter Bordeaux


Le duo se dit convaincu "dans un premier temps, de sortir le club des difficultés dans lesquelles il se trouve actuellement et, à moyen terme, de permettre à cette institution de retrouver un niveau de performance conforme à son histoire". (archives AFP)

Deux offres définitives de rachat ont été officiellement formulées à la banque d’affaires Rothschild pour racheter les Girondins de Bordeaux, selon l’entourage du club bordelais jeudi.

Lundi, Didier Quillot, l’ancien directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel, soutenu par des investisseurs français et anglo-saxons, avait été le premier à adresser une offre à Rothschild pour reprendre le club marine et blanc.

Ce jeudi, deux projets initialement concurrents, portés par Gérard Lopez, ancien président de Lille, et Pascal Rigo, un entrepreneur girondin ayant fait fortune dans la boulangerie en Californie et associé à Stéphane Martin, ancien président du club (2017-2018), ont décidé de fusionner pour augmenter leur chance d’être retenus par les décideurs, à savoir King Street et Fortress, un fonds prêteur.

« Les discussions que nous avons entamées il y a quelques jours nous ont permis de constater de fortes convergences entre nos projets et la grande complémentarité de nos équipes opérationnelles. Nous avons donc décidé d’unir nos efforts dans la recherche d’une solution rapide et pérenne pour l’avenir des Girondins de Bordeaux », expliquent jeudi dans un communiqué commun Lopez et Rigo.

Adhésion des supporters

« Nous sommes convaincus que notre association permettra, dans un premier temps, de sortir le club des difficultés dans lesquelles il se trouve actuellement et, à moyen terme, de permettre à cette institution de retrouver un niveau de performance conforme à son histoire. Et, au-delà des objectifs quantitatifs, nous ambitionnons tout simplement de redonner du plaisir et de la fierté à la communauté marine et blanc qui s’est magnifiquement mobilisée ces derniers mois », conclut le texte.

Cet attelage, qualifié de « bonne idée » par le maire de Bordeaux Pierre Hurmic qui a rencontré en début de semaine Gérard Lopez, a aussi reçu l’adhésion du groupe de supporters des Ultramarines.  « Très heureux comme nous l’expliquions hier de l’officialisation de cette fusion entre personnes passionnées et déterminées. L’union de projets complémentaires permettra une prise en main de l’opérationnel instantanée et une ambition sportive encore plus forte », a tweeté son représentant Florian Brunet.

Si une de ces deux offres est jugée satisfaisante par King-Street, la cession du club bordelais pourrait intervenir dans les tout prochaines jours.

LQ/AFP