Le nombre de femmes présentes dans les conseils d’administration des établissements publics vient de dépasser les objectifs du gouvernement, selon un communiqué publié par le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes ce lundi.
Instaurer une parité homme-femme dans les prises de décisions économiques n’est pas uniquement le souhait des féministes : le gouvernement luxembourgeois avait pour objectif de parvenir à un taux de 40 % de femmes au sein des CA de ses établissements publics. Le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes annonce ce lundi que ce seuil a été atteint et même dépassé fin 2020, puisqu’il atteint désormais 41,19 %, contre 30,34 % en janvier 2015.
Un chiffre qui n’a pas manqué de réjouir Taina Bofferding, la ministre en charge de ce portefeuille : «Nos engagements pour l’égalité femmes-hommes dans la prise de décision économique sont fructueux. Nous voyons que le taux de femmes dans les conseils d’administration des établissements publics et des sociétés dans lesquelles l’État détient des parts connaît une progression notable sur ces cinq dernières années.»
En effet, si l’on compare à janvier 2015, ces taux sont aussi en progression dans les conseils d’administration des établissements publics où figurent des personnes représentant d’autres partenaires que l’État (34,99 % contre 27,41 %), mais aussi dans les sociétés où les femmes représentent l’État (31,14% contre 24,69%).
Des chiffres qui devraient encore croître ces prochaines années, selon Franz Fayot, qui déclare qu’il va continuer à s’«engage(r) en tant que ministre de l’Économie (…) à contribuer à cette dynamique positive». Un engagement nécessaire, de la part du gouvernement, mais aussi des partenaires sociaux car « pour aboutir à une représentation de 40% du sexe sous-représenté pour l’ensemble des conseils d’administration des établissements publics, détaille le ministère de l’Égalité, 21 mandats sur un total de 423 mandats devraient encore être occupés par des femmes ».
LQ