Chasse et Covid : repas interdits lors des battues

Les autorités luxembourgeoises ont publié une note mardi a pour rappeler que les restrictions définies dans la nouvelle loi Covid au Luxembourg s’appliquent aussi aux battues de chasse. Et il en est une qui laissera un goût amer aux adeptes : les repas entre chasseurs sont désormais interdits.

Les mesures en vigueur du fait du couvre-feu « ne remettent nullement en question l’organisation des chasses en battue, mais requièrent des locataires de chasse une grande prudence ainsi qu’une certaine adaptabilité au niveau de la logistique de cette organisation afin de respecter toutes les dispositions de la loi Covid », souligne le gouvernement.

Les battues regroupant généralement plus de dix personnes, « elles sont à considérer comme un rassemblement tel que défini par la loi en question ». A savoir une « réunion de personnes dans un même lieu sur la voie publique, dans un lieu accessible au public ou dans un lieu privé ».

Les rassemblements publics étant limités à moins de 100 personnes, « aucune exception n’est prévue pour l’exercice de la chasse ». Il est donc obligatoire de porter un masque à l’intérieur comme à l’extérieur (dès lors que plus de quatre personnes sont ensemble), respecter les gestes barrières ainsi que la distanciation sociale de deux mètres. « Le port du masque est également obligatoire à tout moment pour le personnel encadrant », est-il précisé.

Recours possible à un restaurateur professionnel

En outre, le nouvel article de loi stipule que « toute activité accessoire de restauration et de débit de boissons à l’occasion d’un rassemblement est interdite ». En conséquence, « les traditionnels déjeuners et dîners de chasse sont dès lors interdits. La loi ne fait pas de différence entre les repas pris à l’intérieur ou à l’extérieur », indiquent encore les autorités.

Les organisateurs d’une battue ont toutefois la possibilité de sustenter les chasseurs, à condition d’avoir recours à un professionnel de la restauration. Dans ce cas, la consommation doit se faire assise à table, chaque table n’accueille que quatre personnes, les tables sont distanciées d’au moins 1,5 mètre ou par une séparation physique de type plexiglas.

Enfin, les coordonnées des participants peuvent être relevées à des fins sanitaires, mais seulement sur la base du volontariat. Ces données personnelles ne doivent pas être conservées plus de 14 jours, soit la durée d’incubation maximale de l’infection, concluent les autorités.

LQ