Pour s’approvisionner en héroïne, il suffisait de composer le «Golden Number». Les trois hommes condamnés en première instance pour avoir chapeauté ce réseau de trafic de drogue comparaissent depuis lundi devant la Cour d’appel. Ils contestent leur implication.
Aucun doute, le «Golden Number» était très sollicité. Rien qu’entre juin et décembre 2017, 13 843 communications ont pu être retracées. L’enquête a permis d’identifier 87 toxicomanes ayant profité de ce réseau. Et selon le calcul des enquêteurs, les quantités d’héroïne vendues entre fin septembre 2017 et le 25 avril 2018 – date de la dernière activité du «Golden Number» – se situaient entre 24 et 36 kg pour une contre-valeur de 534 950 à 779 840 euros.