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Tour de France : Jungels aura tout fait pour sortir Bennett du piège tendu par Bora…


L'équipe BORA-hansgrohe a réussi un coup de maître, vendredi sur la 7e étape du Tour de France (Photo : AFP).

Tout ça pour un maillot vert. Une fois n’est pas coutume, c’est l’équipe Deceuninck-Quick Step qui a fait les frais du bras de fer avec l’équipe BORA-hansgrohe, vendredi dans la 7e étape du Tour de France.

«C’était une étape difficile, mes sensations étaient les mêmes que la veille. J’avais de bonnes jambes, mais après un départ difficile, j’ai vu Michael Morkov en difficulté. Habituellement, il est généralement toujours avec Sam (Bennett). Dans le meeting, on avait décidé qu’on roulerait sur cette étape pour Sam et qu’on allait le protéger», rapporte ainsi l’ancien vainqueur de Liège-Bastogne-Liège.
La première difficulté de la journée sera un tournant puisque si l’équipe de Peter Sagan avait visiblement préparé son coup, tous les sprinteurs, mais pas seulement, passaient par la fenêtre. «Immédiatement, Rémi (Cavagna) et Michael (Morkov) ont été lâchés. J’ai vu que Sam était tout seul, donc je suis resté avec lui. J’ai essayé de le protéger le plus possible dans le faux-plat de la deuxième montée. Mais BORA a vraiment fait un bon job, il faut le reconnaître. Je pense qu’on aurait fait la même chose si on avait pu…», poursuivait Bob Jungels.

«Des fois, c’est dur et désagréable»

Si la poursuite a duré de longues minutes avant que Deceuninck-Quick Step n’abdique, Bob Jungels était parvenu à remettre en course le sprinteur irlandais. Mais ce n’était pas simple. «Sam ne parvenait pas à tenir la roue, même quand on l’a ramené dans le peloton. J’ai dû attendre plusieurs fois et après, pour fermer le trou tout seul, c’était impossible», témoigne le coureur luxembourgeois.
Pour autant, tout restait possible. Il restait quand même beaucoup de kilomètres à parcourir. «On ne savait vraiment pas qu’on n’allait pas rentrer, reprend-il. Il y avait Tim Declercq dans ce groupe, il était un peu à bloc au début. Après l’équipe a même demandé à Kasper (Asgreen) de s’arrêter pour nous attendre. On a essayé pendant des dizaines de kilomètres de revenir. Avec Tim, Kasper et moi, nous sommes de bons rouleurs et on n’a pas réussi à recoller, alors… C’est comme ça, c’est le cyclisme. Des fois, c’est dur et désagréable. Mais on n’a pas fermé le trou. C’est comme ça. À la fin du compte, c’est une journée perdue. Julian, de son côté, a fait un bon sprint, il a eu un petit accrochage avec (Jasper) Stuyven, sinon, il aurait pu prétendre au podium.»

Pas de folie dans les Pyrénées

Comme le repos n’est programmée que lundi, il reste deux étapes et pas des moindres puisqu’il s’agit des Pyrénées, à appréhender ce week-end. «Pour les étapes des Pyrénées, j’avoue que je n’ai pas trop regardé les profils de près mais j’ai remarqué quand même qu’il n’y avait pas d’arrivée au sommet, ça redescend toujours pour les arrivées», indique Bob.
Va-t-il chercher à prendre l’une ou l’autre échappée? «Je pense qu’il sera plus sage d’attendre la prochaine semaine», répond-il.
D. B.

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