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De la raison s’impose

Il a fait chaud ce week-end. Et la canicule est encore au programme en ce début de semaine. Mais les températures excessives ne peuvent pas tout expliquer. Samedi, aux alentours de 3h, la police apprend qu’une personne, qui pourrait être infectées par le Covid-19, a décidé de se rendre au Bambësch pour participer à une fête. Sur place, les forces de l’ordre trouvent entre 150 et 200 fêtards, dont la plupart ne portaient pas de masque. Les forces de l’ordre ont mis fin à la soirée en se faisant copieusement insulter. Hallucinant.

Samedi toujours, sur la plage de Blankenberge, sur la côte belge cette fois, le contrôle de police lié à l’application des mesures anti-coronavirus a viré à l’affrontement entre plusieurs dizaines d’individus et les forces de l’ordre. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on voit même des parasols volés en direction des policiers. Hallucinant.

Ces deux histoires donnent la sensation que certains ont perdu la raison au cours de ce week-end. Et qu’un petit rappel de la situation s’impose. Le coronavirus n’est pas parti en vacances. Au contraire, il est toujours bien présent non loin de ceux qui sont restés à la maison et de ceux qui sont partis à la mer ou à la montagne, comme en témoignent les chiffres de l’épidémie dans les différents pays européens notamment. Et que les gestes barrières et le port du masque sont encore et toujours à respecter. Après cela n’empêche pas que, dans certains cas, un peu de souplesse peut être admise pour éviter des histoires cocasses comme ce fut le cas pour les 158 passagers d’un vol en provenance de Nice qui doivent observer une quarantaine de dix jours parce que leur avion a atterri à Oslo samedi à 0h01… alors que la France venait une minute avant de repasser en «zone rouge» aux yeux de la Norvège.

La raison doit être retrouvée ici et ailleurs pour pouvoir lutter efficacement contre le coronavirus et éviter de se mettre en danger ainsi que les autres…

Guillaume Chassaing