De nouvelles pétitions sont ouvertes à signature depuis vendredi sur le site de la Chambre. L’une revendique davantage de jours de congé pour les parents seuls en cas de maladie d’un enfant.
Pas moins de quatorze nouvelles pétitions déclarées recevables peuvent être signées jusqu’au 20 février inclus. Parmi celles-ci figure une pétition qui a été lancée «pour que les personnes qui élèvent leur(s) enfant(s) seules bénéficient de plus de jours « enfant malade » couverts par la CNS».
Son auteur, Nassima Ouzren, justifie cette pétition par le fait qu’«aujourd’hui au Grand-Duché de Luxembourg, une personne isolée, mère ou père, qui élève son enfant seule bénéficie de deux fois moins de jours de congé pour enfant malade qu’un couple. La société actuelle comporte de plus en plus d’individus qui se retrouvent dans une situation difficile, car leurs jours de congé pour raisons familiales sont écoulés deux fois plus vite que pour un couple».
Au-delà, l’auteur de la pétition réclame plus d’équité sociale : «La société actuelle comporte de plus en plus de familles monoparentales avec un ou plusieurs enfants. Afin de faciliter leur quotidien et de rétablir une équité, il serait juste que ces familles à part entière et qui sont de plus en plus nombreuses bénéficient des mêmes droits», estime-t-elle en effet.
Concrètement, la pétitionnaire souligne que son objectif est d’«accorder à une personne isolée qui élève son enfant seule le même nombre de jours enfant malade qu’un couple, soit :
– 24 jours de 0 à 4 ans au lieu de 12 jours actuellement
– 36 jours de 4 à 13 ans au lieu de 18 jours actuellement
– 10 jours de 13 à 18 ans au lieu de 5 jours actuellement».
Coach sportif remboursé, adaptation du SSM…
Comme à chaque nouveau lot de pétitions ouvertes à signature, il y a à boire et à manger. Les treize autres pétitions ouvertes à signature depuis vendredi vont de la revendication de l’instauration de «séances de coaching sportif remboursées par la Caisse nationale de santé» à la demande d’une «prise en charge de base par la CNS des coûts d’une anesthésie générale pour soins dentaires étendus chez des enfants non coopératifs en dessous de 8 ans».
Par ailleurs, les pétitions restantes forment un ensemble tout aussi éclectique en réclamant :
– une «adaptation à l’évolution du salaire minimum et du salaire minimum qualifié»
– l’installation de «radars fixes dans les petits villages luxembourgeois où de longues lignes droites incitent les conducteurs à ne pas respecter la limitation de 50 km/h»
– une garantie de «l’indépendance journalistique, financière et structurelle de la radio 100,7!»
– «la plantation d’arbres en tant qu’alternative à la taxe carbone»
– «une réforme de l’article 29 de la loi sur le recouvrement de la nationalité luxembourgeoise (pour «rouvrir la possibilité aux personnes ayant au moins un aïeul de nationalité luxembourgeoise au 1er janvier 1900 d’introduire un dossier de recouvrement de la nationalité luxembourgeoise»
– le devoir d’«éviter la vente de l’ancien hôtel des Postes au centre-ville de Luxembourg, pour en faire un espace ouvert mis à la disposition des citoyens»
– le «droit au double congé de maternité et paternité lors de naissances multiples»
– «l’interdiction de la vente de poisons de toutes sortes visant à tuer des animaux (rats, nuisibles..) en vente libre en grande surface. Pour réserver le droit exclusif de manipuler ces poisons aux agents spécialisés (dératiseurs…). Des peines exemplaires pour un tueur de chien/chat»
– de «venir en aide à l’Église pour la catéchèse et la rémunération des catéchètes»
– d’«accorder les allocations familiales aux étudiants au-delà de la majorité»
– la «construction du grand ring de Luxembourg-Ville + 25 km à 4 voies Rodange – Mersch – Remich – Dudelange en 1h en prévision du Luxembourg 2060 à 1 million d’habitants».
Claude Damiani
Le chiffre 33
Si une pétition publique dépasse le seuil de 4 500 signatures, un débat public sera organisé sur le sujet. Depuis la création de l’outil des pétitions publiques en mars 2014, 33 débats publics ont été organisés en salle plénière de la Chambre des députés.
un enfant se fait à 2, alors on l’éduque à 2, et on réfléchit avant aux conséquences et au plan b en cas de maladie… : mémé, pépé, tati, vosine, nouonu, babysitter… nous avons tous été malades enfants, et nos parents se sont bien organisés, on a survécu, sans crèche, sans congés… les jérémiades des « seuls » par leur faute, asociaux, désorganisés, chomeurs… sont de plus en plus incroyables: bientot ils veulent remettre les enfants à l’Etat, qui les éduque de la maternité au bac.