Ouni, l’enseigne biologique et sans déchets devrait pouvoir s’installer très prochainement dans le sud du pays. Après le printemps 2020 à priori.
«Ouni n’est pas une simple épicerie, c’est un véritable projet pour la société de demain». Et demain, c’est-à-dire, en 2020, c’est à Dudelange que la deuxième boutique s’installera. Mais, que veux dire «Ouni»? «Organic Unpackaged Natural Ingredients», en anglais («produits biologiques et naturels non emballés», en français), mais aussi «sans», en luxembourgeois ! Car la coopérative, née en 2016 dans la capitale propose d’y faire ses courses sans générer de déchets pour tous les produits en vrac alimentaires ou d’hygiène, justement! Il est également possible d’y acheter des contenus liquides vendus dans des bouteilles en verre consignés et des confitures dans des bocaux. «Des contenants sont vendus sur place mais les clients peuvent tout de même venir avec les leurs sans problème», explique Anne-Claire Delval, la responsable presse de la coopérative.
Les communes apprécient
Pourquoi des produits sans déchets ? Parce qu’ils représentent 30 % des déchets ménagers. Pour les réduire, «les communes s’investissent d’ailleurs considérablement à nos côtés», assure-t-elle. «Forcément, une ville comme Dudemange, très portée sur les questions environnementale, soutient ce type d’initiatives. Les clients achètent sans déchets, il y en a moins à ramasser et donc la ville est plus propre, c’est logique».
Mais comment est-il né ? «De sept femmes sensibilisées à la question de l’environnement. Depuis plus de 1 000 membres contribuent d’ailleurs à son évolution», répond Anne-Claire Delval. Et pour cause, au courant de l’année 2020, la nouvelle boutique va ouvrir, à Dudelange. «Nous ne savons pas encore quand elle ouvrira, mais je ne pense pas que ce sera avant le printemps 2020 en tout cas»,ajoute-elle.
Elle explique comment ce sont les membres «toujours plus nombreux» ont contribué à l’avancée du projet d’ouverture du second magasin. «Nous avons organisé une multitude de réunion pour expliquer le projet de Dudelange et notre concept d’une manière générale dans plusieurs villes du Sud. Je ne sais pas s’il y en aura d’autres à l’avenir, mais c’est une excellente chose de pouvoir informer sur les alternatives possibles», conclut-elle.
Sarah Melis
Adhésion: 100 euros. Plus de renseignements ici.
Le chiffre : 653 Kg
C’est le poids moyen de déchets produits parun résident au Luxembourg chaque année. Il y a donc de la marge !