Annegret Kramp-Karrenbauer, considérée comme une « dauphine » possible d’Angela Merkel, mais très contestée après plusieurs revers électoraux, s’est dite prête vendredi à démissionner si son parti ne lui accordait pas son soutien.
Si les milliers de délégués du parti CDU réunis en congrès à Leipzig ne partagent pas sa ligne pour l’avenir du pays et du mouvement, « alors arrêtons aujourd’hui, ici et maintenant », a lancé Annegret Kramp-Karrenbauer, depuis près d’un an à la tête du plus grand parti d’Allemagne.
Annegret Kramp-Karrenbauer a ajouté : « Mais si vous êtes d’avis que vous voulez cette Allemagne, si vous êtes d’avis que nous devrions aller dans cette direction ensemble, si vous avez le même désir (…) de prendre des responsabilités que moi, alors retroussons nos manches ici, maintenant, et commençons aujourd’hui ».
Les délégués ont répondu par environ sept minutes de standing ovation.
LQ/AFP