Les clubs des cinq grands championnats européens de football ont enregistré un nouveau record de dépenses en indemnités de transfert ou de prêt avec plus de 6,6 milliards d’euros déboursés en 2019, selon un rapport diffusé jeudi par le Centre international d’étude du sport (CIES), installé à Neuchâtel en Suisse.
Selon le CIES, le précédent record était de 6,1 milliards d’euros, en 2017.
Ce nouveau record, que le centre explique notamment par l’explosion du prix des joueurs, intervient après une année de contraction en 2018, où les échanges entre clubs allemands, anglais, espagnols, français et italiens s’étaient chiffrés à 5,8 milliards d’euros.
« Le prix d’un joueur lors du dernier mercato a augmenté de 31% par rapport à l’année précédente. Depuis 2014, le taux d’inflation annuel sur le marché des transferts des footballeurs du Big-5 a été de 26% », estime la fondation suisse en se fondant sur son algorithme maison, basé sur un échantillon de 1852 transferts payants et qui lui permet d’évaluer la valeur d’un joueur.
Malgré la prédominance des clubs de Premier League anglaise (1,9 milliard d’euros) sur le volume de dépense global des cinq grands championnats, à titre individuel c’est l’Atlético Madrid qui a le plus dépensé sur l’année 2019 avec 329 millions d’euros investis sur le marché des transferts, notamment pour le recrutement de la pépite portugaise Joao Felix (126 millions d’euros). Juste devant le Real Madrid et ses 324 million d’euros versés pour s’attacher les services entre autres d’Eden Hazard ou de Luka Jovic.
Le rapport met par ailleurs en lumière les très bonnes ventes réalisées par les clubs français durant la dernière décennie puisqu’on retrouve trois clubs de Ligue 1 aux quatre premiers rangs du classement des meilleurs bilans nets des transferts en Europe : Lille (1er), Monaco (2e) et Lyon (4e).
AFP