Les autorités chinoises ont admis samedi qu’il n’y avait plus d’espoir de retrouver des survivants après le naufrage d’un navire de croisière lundi sur le Yangtsé qui a fait 396 morts confirmés, selon le dernier bilan.
Le naufrage du navire de croisière L’Étoile de l’Orient, pris dans une tornade, représente la pire catastrophe fluviale en Chine depuis près de 70 ans et a laissé les familles endeuillées en colère.
Sur les 456 personnes que transportait le bateau, on compte seulement 14 rescapés parmi les passagers qui étaient pour la plupart des retraités de plus de 60 ans. Aucun survivant ne devrait plus être retrouvé, ont indiqué les autorités. 46 passagers sont toujours portés disparus.
Selon un nouveau bilan officiel communiqué par l’agence Chine Nouvelle samedi, le nombre de morts confirmés atteint 396, mais le bilan définitif devrait encore s’élever.
L’agence avait auparavant évoqué 331 morts confirmés. Mais le bilan a nettement augmenté alors que les sauveteurs ont pu commencer à récupérer les corps dans l’intérieur du navire, une fois celui-ci redressé.
Remise à flot complète
Plus de 3 400 soldats et 1 700 hommes de la police paramilitaire ont participé cette semaine aux opérations massives de secours, avec 149 bateaux. Des images circulant sur internet montraient samedi certains sauveteurs manipulant des sacs mortuaires à l’intérieur des cabines du bateau où de nombreux passagers dormaient quand celui-ci a chaviré et d’autres sauveteurs, épuisés, dormant sur une plateforme flottante près de l’épave.
A Jianli (centre de la Chine), l’épave du navire de 2 200 tonnes et 76 mètres de long, qui avait chaviré quille en l’air, a été remise d’aplomb vendredi à l’aide de deux puissantes grues, avant les opérations de remise à flot complète.
Un porte-parole du ministère des Transports, Xu Chengguang, avait assuré jeudi soir que l’opération de redressement du navire avait été décidée «sur la base de l’opinion générale qu’il n’y avait plus de possibilité de survie» dans l’épave.
Le Quotidien/AFP