Strassen, c’est LA grosse sensation de ce début d’année 2019 avec deux autres clubs du ventre mou, voire du bas de tableau : Rosport et Pétange.
Deux clubs qui, comme les joueurs de Manuel Correia, sont toujours invaincus cette année en match officiel (alors qu’ils comptaient à eux trois 48 % de défaites sur la phase aller).
Le Titus d’ailleurs, avait plus ou moins les mêmes rêves que l’UNA en début de saison : jouer le premier tiers du championnat et si possible tutoyer les places européennes. Pétange, qui suit un chemin bien à lui depuis quelques années et progresse de façon évidente dans la hiérarchie, peut-il être un modèle pour un Strassen moins affirmé ?
«Pas du tout, assure Luc Hilger. Je connais les possibilités financières de Pétange ! Attention, ils travaillent très bien. Mais moi qui ai joué trois saisons là-bas, chez les jeunes, je sais que ça n’a plus rien à voir du tout. On ne peut pas rivaliser et on ne le veut pas : on veut rester une famille, pas avoir une dizaine de pros. Pourtant, je suis persuadé qu’on peut encore viser plus haut que ce qu’on a déjà réalisé. On peut grappiller des places. Tôt ou tard, j’en suis convaincu, nous viserons le premier tiers du championnat.»
Le premier tiers ? Le top 5 alors ? Pour le moment, avant la réception de Mondorf, il n’est qu’à quatre petits points seulement. C’est-à-dire la porte à côté…
J.M.