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JPEE / Tennis – Nastasi était pressé


Ugo Nastasi s'est montré solide. (Photo : Julien Garroy)

Le Luxembourgeois s’est montré expéditif face au Chypriote Kyratzis (6-3, 6-1).

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et c’est sûrement ce que doit se dire Ugo Nastasi à l’approche de son quart de finale. Tranquillement installé, le Luxembourgeois patiente. Peut-être un peu trop à son goût : «Je suis là deux heures avant le match», peste-t-il. On peut légitimement comprendre son agacement. Le système de navette n’étant pas le plus approprié pour le joueur, Ugo Nastasi doit très vite oublier ce petit tracas matinal.

Plus on se rapproche de la décision, plus les matches seront disputés tôt. Mardi matin, le Luxembourgeois avait un huitième de finale plutôt tranquille puisqu’il avait profité de l’abandon de son adversaire à 4-1 dans le premier set.

Hier matin, on se doutait que cela n’allait pas être tout à fait la même musique. En effet, Ugo Nastasi était opposé au Chypriote Sergios Kyratzis dans un remake du quart de finale de 2013, remporté au tie-break du troisième set par le Luxembourgeois.

Promenade de santé

L’heure de la revanche allait-elle sonner pour le Chypriote. Évidemment, Ugo Nastasi ne l’entendait pas de cette oreille. Au début du match, les débats sont équilibrés. Mais au fil des minutes, le Luxembourgeois prend l’avantage sur son adversaire.

Le Chypriote commet quelques erreurs et Nastasi n’hésite pas à lui mettre une forte pression sur les épaules. Complètement à la rue, Kyratzis ne peut rien faire face à une machine Nastasi lancée à pleine vitesse. Deux breaks et malgré quelques sauts de concentration, il empoche le premier set relativement aisément (6-3).

Sur sa lancée, il s’empare immédiatement du service de son adversaire et file vers un second set à sens unique, enlevé sur le score sans appel de 6-1. Vite fait. Bien fait : «On peut voir des progrès, mais un match n’est pas un autre. Peut-être que si je le joue demain ce sera encore différent. Je me sens bien et j’adore cette surface. Je prends la balle tôt, même si je n’ai pas passé beaucoup de première au service. Mais je m’en sors plutôt bien, explique-t-il. J’aurai aimé faire un match plein. Au premier set à 5-1, je dois le finir à 6-1.» La route vers la médaille d’or se poursuit, mais le chemin est encore long.

Matthieu Bebon