Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les volleyeurs luxembourgeois, vainqueurs au finish, la veille, de l’Islande, se sont défaits un peu plus facilement des Saint-Marinais, hier (3-1). L’or se rapproche.
Le sourire était de mise à l’issue de la victoire en quatre manches sur Saint-Marin, hier en fin d’après-midi. Il faut dire que Ralf Lentz et ses coéquipiers ont su se remobiliser malgré le peu de temps entre leurs deux premiers matches.
En effet, les Luxembourgeois s’étaient imposés la veille au soir en cinq sets et sur le score de 15-13 au cinquième face au pays hôte. Principal obstacle sur la route d’une médaille d’or, objectif clairement affiché par le porte-drapeau de la délégation avant le début des JPEE.
«On peut dire qu’on a fait nos devoirs. Maintenant, on doit passer l’examen», résume Arnaud Maroldt à l’issue d’un succès qui le laisse un peu sur sa faim : «Le côté positif, c’est qu’on a gagné. Physiquement, nous sommes bien préparés, on a fait beaucoup de musculation et ce n’était pas un problème d’enchaîner avec un nouveau match. On est habitués quand on est en équipe nationale. Mais c’est davantage sur le plan psychique que c’était plus compliqué», confie-t-il.
Sur le terrain, on n’a pas vraiment vu de problème pour les Luxembourgeois. Malgré une entame compliquée (5-11), les médaillés d’argent en 2013 ne se sont pas affolés. Et ils ont pu compter sur une belle série de services d’un Kamil Rychliki irrésistible pour refaire une bonne partie de leur retard.
Les joueurs de Saint-Marin prennent un coup sur la tête, les débats restent équilibrés mais c’est finalement le Luxembourg qui a le dernier mot, grâce à un smash de Tim Laevaert (25-23). On se dit alors que les vainqueurs de l’Islande vont dérouler. Mais ce sont au contraire leurs adversaires qui prennent le large. Un set à oublier, conclu sur le score de 18-25 et marqué par bon nombre de fautes côté grand-ducal.
«À nous d’être prêts contre eux»
«Saint-Marin, ce sont des guerriers. Hier, leur numéro 9 s’est tordu la cheville et là il ne laisse pas tomber une balle», constate, impressionné, Maroldt.
Mais ce deuxième set sera le dernier que les Luxembourgeois vont concéder : «Le coach était après nous : « Les gars, on ne s’est pas entraînés pendant deux ans pour faire ça. On est favoris mais maintenant, il faut le faire et le prouver ».» Le message est visiblement parfaitement entendu puisque les troisième (25-14) et quatrième (25-12) sets ne seront qu’une formalité pour des Luxembourgeois qui ont donc remporté leurs deux premiers matches. Pour être assurés de l’or, ils doivent désormais tomber Monaco : «Il y a deux ans, on les avait battus assez facilement. Mais c’est une équipe très soudée, qui se fiche de perdre un set. Ils vont faire de leur mieux. À nous d’être prêts!»
Romain Haas
