La police australienne a ouvert une enquête sur une bagarre au Parlement entre un sénateur et un assistant parlementaire qui a laissé des traces de sang sur les murs.
L’altercation s’est produite mercredi soir et a opposé le sénateur Brian Burston, 70 ans, à un collaborateur de la sénatrice populiste Pauline Hanson. Après l’incident, Brian Burston a montré une coupure sur son pouce et après l’avoir initialement démenti, a reconnu avoir maculé avec son sang la porte du bureau parlementaire de Pauline Hanson.
Dans un communiqué, le parlementaire déclare avoir « signalé l’incident de manière exhaustive à la police fédérale australienne » et avoir réclamé une ordonnance lui permettant d’éviter tout contact avec le collaborateur. « Cette affaire est désormais entre les mains de la police », a-t-il dit.
Accusations mutuelles de harcèlement sexuel
James Ashby, le collaborateur en question, qui a largement aidé Pauline Hanson à accroître son influence dans la vie politique australienne, a été interdit de Parlement. La confrontation, qui a été filmée, s’est produite lorsque Brian Burston a accusé Pauline Hanson de lui avoir fait des avances sexuelles mal venues durant des années. La sénatrice accusait elle un sénateur anonyme, qui serait Burston, de comportement sexuel répréhensible.
A wild clash broke out in the halls of Parliament House last night after Brian Burston accused @PaulineHansonOZ of sexual harassment. pic.twitter.com/Wu2gy1sIH5
— Sunrise (@sunriseon7) 13 février 2019
Hanson, cheffe du parti One Nation, a balayé les accusations de harcèlement portées contre elle en disant qu’elle avait 64 ans mais qu’elle n’était pas « dans une situation si désespérée ». Burston appartenait au One Nation avant d’entrer en conflit avec la sénatrice l’année dernière. Le Parlement enquête également sur l’incident.
LQ/AFP