Le Premier ministre français Edouard Philippe a fait le bilan de la sécurité routière 2018. C’est un record historique de seuil le plus bas qui est atteint : 3 259 morts et notamment 116 vies épargnées sur les routes secondaires à 80 km/h. Toutefois, rappelons-nous que la mesure n’était entrée en vigueur qu’à partir du 1er juillet.
Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a atteint un plus bas historique en 2018, avec 3.259 tués, soit neuf de moins que le précédent « record » de 3.268 morts enregistré en 2013 a annoncé lundi le Premier ministre Edouard Philippe. Par ailleurs, 116 vies ont été épargnées sur les routes secondaires abaissées à 80 km/h au 1er juillet, a-t-il détaillé, défendant cette mesure très contestée, pour laquelle il a toutefois jugé « légitime de discuter » dans le cadre du grand débat national.
Au Luxembourg, une année 2018 dramatique
Les chiffres officiels des morts sur les routes ne seront donnés qu’au printemps chez nous. Mais déjà au 10 août, avec 28 morts officiellement annoncés, le plafond de 2017 (25 morts) était dépassé. A priori, 2018 devrait flirter avec la pire année de la décennie à savoir, 2013 : 45 morts sur les routes.
À noter que les deux roues (motorisées !) représentent une part importante du nombre de mort cette année : au 10 août, un tiers des tués sur les routes grand-ducales étaient des motards.
En Allemagne, la question de la sécurité routière se pose aussi : le débat fait rage pour mettre fin à la culture de la vitesse illimitée sur certains tronçons d’autoroute. Mais ce sont plutôt des arguments écologiques qui sont avancés.
Hubert Gamelon et AFP