Le Liser s’est intéressé à la situation des plus de 50 ans sur le marché de l’emploi luxembourgeois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a encore du travail.
Au Luxembourg, en 2010, c’est-à-dire à l’échéance de la stratégie de Lisbonne, comme en 2017, 40 % des personnes âgées de 55 à 64 ans étaient en emploi. Avec ce taux, le pays reste en deçà du taux d’emploi de 50 % fixé par les objectifs européens pour cette tranche d’âge. À titre comparatif, le taux de l’UE28 dépasse les 50 % depuis 2013 pour atteindre 57,1 % en 2017. Le Luxembourg se classe à l’avant-dernière place du comparatif européen, juste devant la Grèce.
Néanmoins, le Liser nuance ce constat dans la mesure où il masque des disparités importantes, notamment selon l’âge, le genre ou encore le niveau de qualification. Par exemple, en 2010, le taux d’emploi des hommes de 55-64 ans atteint 47,7 % soit un taux proche de l’objectif fixé au niveau européen, tandis que le taux d’emploi des femmes de 55-64 ans s’élève seulement à 31,3 %.
Le Liser souligne également selon les secteurs d’activité, la part qu’occupent les travailleurs âgés de plus de 50 ans est différente. En 2018, l’administration publique (27 %) fait toujours partie des secteurs les plus vieillissants et a été rejoint par les secteurs des activités immobilières (30 %), de l’industrie (29 %) et de la construction (29 %).
LQ