BGL Ligue – CSG : Jacques Muller vers la sortie ?

Lassé des tergiversations de ses dirigeants, le coach du CSG attendait une réunion, hier, pour savoir si les choses avançaient. Sans quoi…

Jacques Muller en a sa claque. Il a rempli son contrat en maintenant le CSG en DN, avec un groupe pas évident à mettre au niveau et dans lequel quelques tensions ponctuelles l’ont forcé à sévir et donc à se faire quelques ennemis.

Pas de tout repos ? Ce n’était rien au regard de la baisse annoncée de budget et notamment de la part dévolue au recrutement alors que certains piliers se font la malle : Schaab et Almeida à Differdange, Martino au Fola, Kitenge vraisemblablement à Mondorf… Berçé de belles paroles sur la certitude qu’il aurait une équipe compétitive la saison prochaine, Jacques Muller est allé au rendez-vous d’hier en attendant «des décisions des dirigeants, sinon, c’est moi qui prendrai la mienne». Il n’y a même pas à lire entre les lignes.

Et alors que le F91 ne souhaiterait pas reconduire le prêt de Wang sur les bords de la Moselle, on voit difficilement ce que le président Steffen aurait eu à sortir de son chapeau pour offrir des garanties sérieuses à son technicien, qui attendait non seulement des nouvelles, mais en plus de bonnes nouvelles.

La réunion d’hier soir s’est éternisée

À l’heure de mettre sous presse, hier soir, la réunion n’avait pas encore abouti. Mais il est certains entraîneurs qui attendent peut-être le résultat de cet entretien qui s’est éternisé plus que ce qui était prévu. Par exemple ? Simple histoire de spéculer, ceux qu’on a pu apercevoir en tribunes pour le dernier match à domicile de Grevenmacher, dimanche dernier. Un certain Paulo Gomes, dont l’histoire avec Hamm s’était terminée en eau de boudin l’an passé, mais aussi Roland Schaack, ex-coach de Käerjeng.

L’évocation de son nom avait semblé embarrasser certains membres du comité mosellan. Pour de vrai ou juste histoire de brouiller les pistes ? En tout cas, même en l’absence de certitudes, hier soir, sur l’avenir de Jacques Muller, la tendance n’était clairement pas au beau fixe…

Julien Mollereau