Le ministre Fernand Etgen veut renforcer la compétitivité et la pérennité des exploitations agricoles du Grand-Duché. Mais la loi agraire et la loi sur la protection de la nature font toujours défaut. Des faux amis.
Quelle politique agricole pour le Luxembourg ? Les députés se sont penchés sur cette unique question, hier après-midi, à la suite d’une interpellation de Martine Hansen, députée CSV du Nord, région la plus agricole du pays. Un débat de près de quatre heures qui n’a rien révélé de neuf car tous les regards sont tournés vers la loi agraire et la loi sur la protection de la nature que les agriculteurs attendent avec impatience.
«La situation est grave», selon Martine Hansen, qui évoque la pression toujours plus forte exercée sur la profession. En premier lieu, elle se demande ce que l’on attend des paysans.
«Leur mission doit-elle être celle de producteur de denrées alimentaires ou celle de paysagiste ?», interroge-t-elle avec une dose de provocation. Le ministre de l’Agriculture, Fernand Etgen, lui rétorquera que les réponses sont déjà contenues dans le plan de développement rural (PDR) que Bruxelles doit valider, certainement avant l’été.
Geneviève Montaigu
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi