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La santé affective et sexuelle indissociable du bien-être


Du 14 au 20 octobre, une vingtaine d'acteurs et actrices, associations et institutions engagées en matière de santé affective et sexuelle participeront à la 4e édition de la Semaine de la santé affective et sexuelle. (Photo Tania Feller)

Le Centre national de référence pour la promotion de la santé affective et sexuelle (Cesas) a été inauguré mardi.

Ce centre, situé à la lisière des quartiers Gare et Hollerich à Luxembourg, est installé au 5e étage de l’immeuble du 6-8, rue de la Fonderie, soit juste au-dessus du Planning familial auquel il a d’ailleurs été intégré.

Concrètement, le Cesas mènera une diversité de missions, qui «s’adapteront au fur et à mesure», selon Isabel Scott, chargée de direction du Cesas. Certains jalons sont plus que jamais déjà posés. «Le centre suit la volonté gouvernementale d’entériner le principe selon lequel la santé affective et sexuelle est un élément indissociable du bien-être global et des droits de chaque personne, quels que soient son sexe, son âge, sa condition physique ou psychique ou son origine», a déclaré la ministre de la Santé et de l’Égalité des chances, Lydia Mutsch.

La ministre de la Santé a tenu à préciser que la terminologie «santé affective et sexuelle» ne devait pas être entendue dans le sens restreint des relations purement physiques et charnelles entre être humains, dans la mesure où ce domaine de la santé définit tout ce qui a trait aux sentiments et aux identités sexuelles dans une relation. «Le Cesas servira à promouvoir ce type de santé, notamment par le biais de formations, et ce, sans discrimination, ou stigmatisation, et sans risque, selon une approche interdisciplinaire, en y intégrant et en interconnectant tous les acteurs concernés au Grand-Duché», a spécifié Lydia Mutsch. «Ce maillage est essentiel et, en ce sens, le Cesas aura un rôle de facilitateur», a renchéri Isabel Scott.

Le centre devra également aborder, sans tabous, les dangers sociétaux auxquels les jeunes et les moins jeunes font face, a expliqué la ministre de la Santé : «Le Cesas sera toujours à l’écoute et informera sur les questions de l’hypersexualisation de notre société, la pornographie, la commercialisation du sexe sur les réseaux sociaux, le proxénétisme ou encore la pédopornographie (…) Je n’ai aucun doute sur le fait que le Cesas atteindra les objectifs fixés.»

Claude Damiani

Tél. : 48 59 76-83. Courriel : contact@cesas.lu