Le bilan de la violente tempête Friederike s’est alourdi vendredi à huit morts en Allemagne, où le coût des dégâts est évalué à un demi-milliard d’euros par les compagnies d’assurance.
Au total, la tempête a fait onze morts en Europe du Nord, deux personnes ayant aussi péri aux Pays-Bas et une en Belgique.
Venue de la mer du Nord, avec des vents soufflant à plus de 130 km/h, l’ouragan a provoqué un véritable chaos dans les transports, en particulier ferroviaire, et causé aussi des dégâts matériels considérables.
La fédération allemande des sociétés d’assurances (GDV) a évalué vendredi à environ 500 millions d’euros les dommages causés par Friederike, considérée comme la plus violente tempête en Allemagne depuis « Kyrill » il y a onze ans, qui avait elle coûté quelque 2 milliards d’euros aux assureurs.
La compagnie de chemins de fer Deutsche Bahn a fait état de dommages « de plusieurs millions » constatés à plus de 200 endroits sur son réseau ferré.
L’association néerlandaise des assureurs a de son côté estimé les dommages à quelque 90 millions d’euros.
Le trafic ferroviaire reprenait doucement dans les deux pays à la mi-journée.
En Allemagne, les trains à grande vitesse ICE roulaient de nouveau normalement dans le sud, mais le reste du pays continue d’être affecté par de « fortes perturbations », a indiqué Deutsche Bahn.
La situation devrait se normaliser complètement ce week-end, a-t-elle assuré.
La compagnie avait décidé la veille de suspendre toute la journée son trafic grandes lignes. Elle n’avait pas pris une telle mesure depuis 2007 quand « Kyrill » s’était abattue sur le pays.
Le trafic régional restait aussi difficile vendredi, en particulier en Rhénanie du nord-Westphalie.
Dans cette vaste région de l’ouest durement touchée par la tempête, de nombreux arbres arrachés doivent encore être dégagés des voies et les dégâts sur le réseau doivent être réparés, a indiqué Deutsche Bahn.
Le Quotidien/ AFP