Londres s’apprête à briller pour sa deuxième fête des Lumières, qui investira les rues de la capitale du 18 au 21 janvier, ont annoncé les organisateurs mardi. Il y a deux ans, la première édition de cet événement gratuit, organisé par Artichoke, association caritative spécialisée dans l’art, avait attiré des centaines de milliers de visiteurs.
Cette année, plus de 50 installations artistiques seront déployées du nord au sud de la capitale, du West End à King’s Cross en passant par les quartiers de Westminster, Mayfair, Fitzrovia ou Waterloo. Pour l’occasion, certaines rues deviendront piétonnes, afin de transformer Londres en « galerie d’art en plein air », expliquent les organisateurs dans un communiqué.
Parmi les œuvres d’artistes britanniques ou internationaux, dont de nombreux Français, les curieux pourront admirer « Ma lumière est votre lumière », une installation rendant hommage aux réfugiés syriens, réalisée par Alaa Minawi, qui a travaillé trois ans comme interprète auprès de réfugiés.
Sur la rive sud de la Tamise, des images de pieds de danseurs de la compagnie Rambert danseront sur son bâtiment, tandis que sur la promenade Reine-Elizabeth, quarante portes sonores triangulaires et lumineuses de plus de trois mètres de haut formeront un chemin de 80 mètres de long en bordure du fleuve.
Le Collectif Coin, venu de France, recouvrira Trafalgar square d’une voûte de sphères lumineuses. Et un autre Français, Miguel Chevalier, aidé par Cyrille Henry, illuminera Oxford Circus avec une œuvre inspirée par la microbiologie, le mouvement constant et la division des cellules.
Pour Londres, ce festival est une manière de mettre en valeur sa vie culturelle foisonnante mais aussi d’attirer les touristes pendant la période traditionnellement la plus calme de l’année. Le maire travailliste Sadiq Khan s’attendait à accueillir des « millions de visiteurs », vantant « une incroyable occasion de voir l’architecture et les rues emblématiques de Londres d’une manière totalement nouvelle ».
Le Quotidien/ AFP