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Escher Street Festival : les spectacles de rue ont émerveillé Esch


La majeure partie du festival s'est déroulée sous un soleil rayonnant. (Photo : Fabienne Armborst)

La 15e édition de l’Escher Street Festival a eu lieu ce week-end. Une trentaine de compagnies ont séduit petits et grands. Pas moins de 110 spectacles étaient à l’affiche.

Performances, théâtre de rue , acrobates, musique, jeux… En l’espace d’un week-end, le festival de rue a animé la Métropole du fer. Ambiance, dimanche après-midi, sur la place du Brill.

Près de 200 artistes étaient réunis ce week-end dans la Métropole du fer pour la 15e édition du festival de rue. Dimanche en fin d’après-midi, la place du Brill était noire de monde «Enfin, il y a de l’animation à Esch le dimanche!», lançait un spectateur parmi le public. Il n’est pas le seul à avoir apprécié le festival de rue qui se tenait cette année pour la première fois aussi le dimanche. «J’étais déjà là samedi et je filmais les spectacles. Mais comme mon portable n’avait plus de batterie, je suis revenue», raconte Christiane, de Schifflange, une habituée des arts dans la rue. «J’étais déjà aussi à Coblence. Je parle aussi souvent aux artistes. Voyez, celui-là, il vient de New York. Mais aujourd’hui, il habite en Allemagne.»

Les machines à remonter le temps ont fait partie du spectacle. (Photo : Anne Lommel)

1Pas le temps de discuter plus longtemps, car déjà le prochain spectacle commence. Performances, théâtre de rue, acrobates, musique, jeux… Au fil du week-end, la place du Brill a vécu au rythme des spectacles. «Sur les deux jours du festival, on peut compter 110 spectacles (57 samedi et 53 dimanche). Pour les quelques heures, c’est énorme. Car quand on va au théâtre, on n’a qu’un spectacle à la fois», nous dit Ralph Waltmans, qui coordonne le festival.

La trentaine de compagnies se sont produites ce week-end avec un programme varié. Entre la comédie, la musique… il y avait aussi tout pour séduire le jeune public.

«C’est formidable pour les enfants»

Parfois, il ne faut pas grand- chose pour que le public éclate de rire : un homme, salopette à carreaux, ivre et maladroit, décide d’allumer les réverbères de la ville. Il a malheureusement déjà un peu trop bu… D’où sa maladresse et ses multiples bêtises. Bref, il tiendra en haleine les spectateurs tout au long de son show. Au son de la musique, il se hisse avec une seule main jusqu’en haut de son mât de près de 6 mètres. Toujours sous les applaudissements du public. «Et maintenant, donnez-moi votre argent», lance-t-il perché en haut de son réverbère. Le public éclate de rire. Mais ce n’est pas fini. Fragile, à la limite de la rupture, le mât se met à vaciller… «Je ne sais plus comment descendre maintenant», rigole-t-il avant d’enchaîner ses acrobaties.

Petits et grands en ont pris plein les yeux.

Petits et grands en ont pris plein les yeux. (Photo : Fabienne Armborst)

«T’as vu, il est trop fort», sourit Maud venue en famille. Originaire de Yutz, cette spectatrice se rend pour la première fois au festival Esch-sur-Alzette. Avec le programme en main, elle ne compte pas rater la prochaine représentation, elle nous glisse : «On va enchaîner.» Un peu plus loin, nous croisons Adeline, de Foetz, également venue en famille avec Lily (un an) dans la poussette. «On était également à la Nuit des merveilles à Bettembourg. Ici aussi, c’est formidable pour les enfants. C’est sûr, on reviendra.»

Il n’y avait pas d’âge pour apprécier les arts de la rue. Assise sur un banc à côté de l’école du Brill, Micheline, une retraitée qui habite Lallange, est également repartie des étoiles dans les yeux : «C’est super!» Aussi du côté des organisateurs, on se réjouissait du succès de la 15e édition. «C’est la première fois que le festival a lieu le samedi et le dimanche. D’habitude c’était le vendredi et le samedi. Aujourd’hui (dimanche), on a pu voir qui est notre public. Nous sommes très contents», soulève Ralph Waltmans. L’édition 2018 du festival de rue est déjà dans les cartons.

Fabienne Armborst