Le Luxembourgeois est tombé mardi au 3e tour face à Kei Nishikori (6-2, 6-2). Un revers logique au vu d’une rencontre où «Mulles» n’a jamais été en mesure d’inquiéter réellement le Japonais.
Décidément, Kei Nishikori ne réussit pas à un Gilles Muller qui a enregistré hier son quatrième revers en autant de confrontations face au Japonais.
Les membres du Big Five sont décidément faits d’un autre bois. De ce bois qui ne rompt pas. Ou alors, à de rares occasions. Mardi, Kei Nishikori, 5e joueur mondial, l’a démontré une nouvelle fois face à un Gilles Muller qui a craqué bien trop rapidement pour espérer pouvoir tenir tête au Japonais. Ce dernier n’a eu besoin que de 71 minutes pour décrocher son billet pour les 8e de finale de ce que d’aucuns considèrent être le cinquième tournoi du Grand Chelem.
Six doubles fautes dans le deuxième set !
Mardi, Gilles Muller a croisé donc Kei Nishikori pour la quatrième fois. Les trois précédentes confrontations avaient toutes tourné à l’avantage du Japonais. «Ça va être compliqué, mais je n’ai pas peur», disait le Reckangeois prêt toutefois à relever le défi. Malheureusement, celui-ci a concédé trop rapidement son service (1-2) dans une première manche où son taux de réussite sur sa première balle fut inhabituellement bas (50 %) et contrasta nettement avec celui de son adversaire (95 %). Dès lors, «Mulles» fut condamné à courir derrière le score sans parvenir à refaire son retard (2-6).
La seconde manche est du même acabit que la première avec 48 % de réussite sur sa première balle et six doubles fautes! Une aubaine pour Nishikori. Malmené, Muller s’offre une balle de break (la seule de la rencontre) pour revenir à 3-3 (40-30) mais son coup droit termine dans le couloir. Mentalement touché, Muller finit par sombrer définitivement. Son aventure s’arrête aux portes des 8e de finales. Comme en 2007. À l’époque, le gardien avait pour nom Roger Federer, alors n° 1 mondial. Ah, ces membres du Big Five…
Charles Michel