Titulaire mercredi pour la deuxième fois de la saison avec l’équipe première messine, l’international luxembourgeois espère avoir marqué des points.
Ce succès contre Toulouse (1-1 puis 11-10 aux tirs au but) a été très long à se dessiner…
Chris Philipps : Tout est bien qui finit bien. Au vu de la physionomie du match, je pense qu’on mérite de gagner, car on a eu pas mal d’occasions en deuxième période. Ça s’est finalement joué après une très longue série de tirs au but. Heureusement que Dav’ (Oberhauser) a fini par stopper un tir et nous qualifier !
Vous maîtrisiez bien la rencontre en première mi-temps, avant de concéder un penalty…
Oui, j’en suis malheureusement à l’origine. Ça a remis les Toulousains complètement dans le match et leur a permis de mieux finir que nous.
Que s’est-il passé sur ce penalty ?
Dav’ me dit de reculer le plus vite possible, car il voit la trajectoire du ballon. Du coup, j’y vais mais je suis pris à contre-pied. Je n’avais pas vu mon adversaire (Sylla) arriver et il a le temps d’armer sa tête. Le ballon arrive sur ma main… Je pense que c’est involontaire, mais s’est sifflé. Tout comme l’action quelques minutes plus tard lorsque Ismaïla (Sarr) tombe dans la surface. On sait très bien qu’on n’est pas aidé par les arbitres, c’est comme ça.
À part ça, le FC Metz a été plutôt convaincant, non ?
Je pense, oui. Dans le jeu, on a été assez cohérent. Surtout en première période, où la première demi-heure a été très bonne. Après la pause, on a un peu baissé de rythme, mais c’est assez logique car beaucoup de joueurs manquaient de rythme.
Dont vous, qui fêtiez seulement votre deuxième titularisation de la saison. Comment vous êtes-vous trouvé ?
Comme l’équipe, je suis bien rentré dans mon match. Après, il y a eu ce penalty, mais je ne me suis pas laissé perturber et j’ai continué à me concentrer sur mon jeu.
En janvier, certains de vos concurrents au milieu de terrain (Georges Mandjeck et Cheick Doukouré) devraient disputer la Coupe d’Afrique des nations. Il était donc important de prouver à votre entraîneur que vous pouvez les remplacer, non ?
C’était une occasion de me montrer, c’est sûr. Maintenant, je travaille aussi dur au quotidien pour donner cette possibilité-là au coach. Il en a profité sur ce match et je trouve que ça s’est bien passé. Cela peut lui donner des idées !
Ce n’était pas bizarre de jouer devant une tribune Est vide ?
L’ambiance changeait de d’habitude, c’est sûr. Mais avec ce qui s’est passé, c’est normal. Pour nous, l’important est de montrer une réaction sur le terrain et de repartir sur du positif avant la trêve.
Vous héritez du Paris Saint-Germain en quart de finale de la Coupe de la Ligue, une bonne nouvelle ?
Ça fait plaisir, même si on aurait préféré les affronter à domicile. Mais pour aller au bout d’une compétition, il faut battre tout le monde.
Entretien avec Thibaut Gagnepain (Le Républicain Lorrain)