Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Elle est peu relayée, mais elle existe : la « Journée internationale des hommes », qui a lieu chaque 19 novembre, veut rappeler que les hommes sont eux aussi victimes d’inégalités, de discriminations et de préjugés.
En matière d’égalité des sexes, on sait que les femmes ne sont pas les mieux loties, loin de là. Mais en 1999, lorsque le professeur Jerome Teelucksingh, enseignant l’histoire des Caraïbes à Trinité-et-Tobago, a l’idée de mettre en avant, une journée par an, les problèmes spécifiques à la gent masculine, il ne pensait pas qu’elle s’étendrait aujourd’hui dans plus de 60 pays.
Célébrée chaque 19 novembre, l’initiative, soutenue par les Nations unies, peut surprendre tant la grille de lecture de la « domination masculine » fait autorité dans encore bien des domaines. Mais c’est justement cette vision traditionnelle de l’homme que les promoteurs de cette journée veulent remettre en cause. Comment ? En proposant des modèles de masculinité « positifs », afin de réinventer les relations entre les genres dans un souci d’égalité, dans les deux sens.
Le thème de cette année, « Stop Male Suicide », permet de mettre en lumière la plus grande proportion de suicides masculins. Les organisateurs rappellent également que la santé des femmes est bien meilleure que celle des hommes, avec une espérance de vie de 74 ans pour les premières, contre 69 ans pour les seconds, selon l’OMS.
D’autres problématiques sont régulièrement mises en avant, telles que la plus grande part de diplômés parmi les filles, ou encore le fait que les pères aient moins souvent la garde des enfants après un divorce.
Le Quotidien
Plus d’infos sur www.internationalmensday.com (en anglais)
