À Luxembourg : Mc Kean appelle à l’unité, Bettel se dit inquiet

Peu avant 8h ce mercredi matin, la Breakfast Election Party au Luxembourg s’est clôturée avec un appel à l’unité de l’ambassadeur américain au Grand-Duché et l’inquiétude qui habite le Premier ministre luxembourgeois, suite à l’élection probable de Donald Trump.

Alors que les dés ne sont pas encore jetés officiellement, Donald Trump se trouve plus que jamais aux portes de la Maison Blanche. Si le résultat a de quoi surprendre, il a fini par être accepté dans la consternation quasi généralisée à l’Election Breakfast Party, organisée ce mercredi matin dans un grand hôtel de Luxembourg.

Les Américains du Luxembourg, les représentants politiques mais aussi des acteurs de l’économie nationale avaient grise mine au moment de quitter les lieux. Et ce malgré le message positif qu’a tenté de délivrer l’ambassadeur des États-Unis juste avant. « J’espère que le résultat final sera accepté. Ce n’est qu’après que le véritable travail commencera, et la tâche s’annonce ardue », a notamment souligné David McKean. « Il nous faudra faire preuve de caractère pour répondre au message envoyé par les électeurs. Et plus que jamais, on aura besoin de nos alliés », a enchaîné l’ambassadeur américain, en s’efforçant déjà de calmer les fortes inquiétudes qui naissant avec la très probable arrivée de Donald Trump au pouvoir.

« C’est l’élection d’une personne, pas d’un programme »

Également présent, le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, a lui aussi tenté de relativiser cette élection. « Je ne vais certainement pas faire des bonds de joie. Mais je suis un démocrate et je vais donc respecter le résultat de cette élection », a souligné d’emblée le chef du gouvernement. « Je suis inquiet au vu des propos tenus ces six derniers mois par M. Trump. Mais il s’agit de l’élection d’une personne, pas d’un programme. Il faudra voir à quoi celui-ci ressemblera, quelle sera le choix des membres du gouvernement et de leur stratégie », a poursuivi Xavier Bettel.

Dans l’immédiat, aucune réunion de crise ne serait prévue au Grand-Duché. Mais le Premier ministre n’a également pas l’intention d’adresser immédiatement une lettre de félicitations à Donald Trump. La consternation règne…

David Marques