FC Metz : une Coupe pour laver les têtes

Les Messins empilent les désillusions en L1 et doivent profiter de la Coupe de la Ligue et du déplacement ce mercredi soir au Paris FC (National) pour renouer avec la victoire.

Malheureux en championnat, le FC Metz change d’atmosphère, ce mercredi soir à Charléty, avec une parenthèse de Coupe de la Ligue fort bienvenue. «Ça nous fera le plus grand bien de nous qualifier pour aplanir la situation», expliquait Philippe Hinschberger, au soir d’une nouvelle défaite à domicile, la troisième consécutive au demeurant, face à l’OGC Nice (2-4). Un contexte «pesant» avouait l’entraîneur.

La Coupe arrive donc à point pour laver les têtes. Avec les «coiffeurs»? Pas vraiment. Le technicien mosellan n’entend pas «donner du temps de jeu pour faire plaisir», il n’est «pas dans ce raisonnement-là» et reconduit un groupe très proche du contingent retenu pour la réception de Nice.
Philippe Hinschberger va donc aligner «l’équipe la plus compétitive possible». Ce qui n’exclut pas de menus aménagements car «certains garçons très sollicités ont mérité de se reposer un peu plus». Thomas Didillon, par exemple, va souffler, comme Mevlüt Erding et Yann Jouffre.

«Le Paris FC, tout sauf une équipe d’inconnus»

D’autres éléments, diminués (Mollet, Bisevac) ou suspendu (Mandjeck), esquivent ce voyage chez un pensionnaire du National qui «est tout sauf une équipe d’inconnus», prévient encore l’entraîneur, en citant «Lybohy et Pierazzi…», alors que son homologue Reginald Ray a décidé de faire tourner son effectif. Metz se prépare malgré tout à disputer «un match rugueux contre des garçons d’expérience, qui vont hausser leur niveau de jeu».

Philippe Hinschberger a surtout insisté sur le «besoin de se qualifier» contre ce Paris FC. Histoire, bien sûr, de ramener des ondes positives autour de son groupe, d’enclencher une dynamique avant de se rendre à Rennes dimanche et de récompenser enfin le travail de ses joueurs. «On fait de bien meilleurs matches qu’au mois d’août, mais on ne prend plus de points», peste l’intéressé.

Dans cette Coupe de la Ligue qui se joue désormais sans prolongations mais avec un accès direct aux séances de tirs au but, le FC Metz devra «faire parler la différence de niveaux et de divisions». C’est impératif. Car il est toujours préférable de ménager les organismes dans une séquence de trois matches en huit jours.

Surtout, il serait désastreux pour l’image et la confiance des troupes lorraines de se faire dominer par une équipe de National, aussi respectable soit-elle. Les Grenats devront au contraire renouer avec un football de possession et d’initiative, deux terrains qu’ils ont peu vus ces derniers temps, au détour de match contre Bordeaux, Monaco ou Nice, liste non exhaustive. Bref, il existe mille raisons pour Metz d’être au rendez-vous.

Christian Jougleux (Le Républicain lorrain)