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[Luxemburgensia] Le multilinguisme est l’atout majeur

luxIl apparaît que la négation des évidences et du bon sens fait partie intégrante du populisme de toutes les couleurs. Heureusement, il existe des études scientifiques qui ont étudié le multilinguisme au Luxembourg, avant que certains trolls sur les réseaux sociaux ne s’en emparent.

L’une de ces études est née dans le giron de l’université du Luxembourg. Le coordinateur de la publication a été Heinz Sieburg  : Vielfalt der Sprachen. Varianz der Perspektiven. Zur Geschichte und Gegenwart der Luxemburger Mehrsprachigkeit (ISBN 978-3-8376-2030-6).

Après l’effondrement du Premier Empire (1815), la situation linguistique actuelle s’est forgée  et selon les témoins de l’époque, deux communautés linguistiques cohabitaient sur le territoire du Grand-Duché entre 1815 et 1848  : une communauté germanophone d’une part, qui ne parlait qu’un «sehr verdorbenes Teutsch» (un très mauvais allemand) et d’autre part, une population qui n’arrivait à s’exprimer que dans un «patois» très médiocre de la langue française (p. 39).

Pour ne pas nous engouffrer davantage dans le clivage sociétal, nous ne nous étendrons pas plus sur la citation et ses sources. La situation linguistique ne semble malheureusement guère avoir évolué pour le mieux.

D’aucuns continuent à cultiver leur inculture et leur obstination à l’incohésion sociale par une orthographe luxembourgeoise délibérément lacunaire. («Nous sommes le peuple et tout est permis vu les négligences du passé!» )

Jean Rhein

Un commentaire

  1. En restant très vague, Jean Rhein veut construire une fausse perception d’un Grand-Duché qui ait toujours été à même titre germanophone et francophone, ceci pour plaire à ses lecteurs francophiles et francophones tout en sachent que les derniers s’accrochent à tout et n’importe quoi pour justifier leur refus d’apprendre le Luxembourgeois. Or, il néglique un fait très important: avant 1839, le Grand-Duché était composé de l’actuelle Province du Luxembourg belge, francophone, et du Grand-Duché actuel, germanophone. C’est notamment cette situation que le témoignage cité évoque. D’ailleurs le partage en 1839 était effectué selon la frontière linguistique, à l’exception du bassin arlonnais qui était attribué à la Belgique pour des raisons politiques.