[32e de finale] La Jeunesse a vite ouvert le score. Et puis géré (3-1). Le Cebra, finaliste de la Coupe en 2005, n’aura pas été ridicule du tout.
Esch annonce vite la couleur de ses ambitions. La première montée de balle est constructive. Première approche des buts adverses, premier tir et le cuir file directement au fond des filets. Quatre minutes ont suffi pour ouvrir le score. Tout est déjà plié. Mais ce n’était pas une raison pour se contenter du minimum…
L’addition s’annonce en effet lourde. Pourtant après quelques minutes d’adaptation, le Cebra ne flanche pas. Bien en place, la défense résiste et le portier réussit quelques coups. Dans son sillage, le pensionnaire de D3 fait preuve de sérieux. Debuire impulse le rythme en attaque et la première occasion du Cebra intervient à la 20e sur un centre profond de Ribeiro qui finit sa course juste derrière la transversale. Pour le reste, le Cebra obtient quelques phases arrêtées, mais mal exploitées.
Debuire avait réduit le score
Le réalisme, de toute façon, n’est pas non plus du côté eschois. Des occasions sont obtenues sans être concrétisées. Il leur faut attendre une faute de Da Rocha sur Kühne pour obtenir leur second but à la demi-heure de jeu par un penalty transformé par Peters.
En seconde période, contre toute attente, Cebra conserve sa forme. Les joueurs continuent sur leur lancée. Et cinq minutes après la reprise, Debuire surprend la Jeunesse sur coup franc. Il réduit la marque à une longueur : 1-2 (50e).
Mais l’exploit s’arrêtera là. Ou du moins offensivement. Car défensivement, la prestation reste très correcte, jusqu’à la 78e, quand le gardien du Cebra fait encore parler de lui. En deux minutes, il enchaîne trois parades décisives devant Corral, Soares et Papadopoulos. Que de gâchis ! Seul, Martins bénéficie d’un cafouillage dans la surface pour tromper une troisième et dernière fois Dos Santos. La Jeunesse Esch sera bien présente au prochain tour de la compétition. Mais la tête basse.
De notre correspondante, Isabelle Foltz