Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
[1re journée de play-offs 1] Résumé des principales rencontres de vendredi, où les Pikes ont confirmé d’emblée leur statut d’outsider numéro un en dominant Etzella.
« On commence par du lourd. » Jan Enjebo, l’entraîneur d’Etzella, n’était pas dupe avant d’affronter sur son parquet les Musel Pikes, auteurs d’une saison régulière fort prometteuse. En effet, ses joueurs défiaient en ouverture des play-offs un adversaire qui apparaît comme un sérieux candidat au Final Four. Mais du côté du BBCE, l’objectif visé est clairement le même. Ambition légitime au regard du début de saison des Bleus. Le face-à-face promettait donc d’être âpre et disputé.
La bagarre annoncée a bien eu lieu, à l’image du duel que se livraient dans la peinture le musculeux Anderson et le longiligne Rugg. Ce dernier avait toutes les peines du monde à interdire l’accès du panier à son vis-à-vis qui mettait beaucoup d’intensité dans ses prises de balle. La dernière période a offert un jeu complètement débridé avec de nombreuses pertes de balle de part et d’autre. Quelques éclairs de Gulley, Kox et Schwartz, pour les locaux, et Nelson et Jairo Delgado, pour les visiteurs, ont permis au score de s’envoler un peu, mais rien de bien transcendant. Gulley a terminé le match avec 34 pts, Schwartz, 32 pts. Une belle victoire des Musel Pikes (88-70) qui confirme encore un peu plus leur statut d’outsider numéro un dans la course au titre.
Le Sparta sombre au repos
Après avoir fait douter une Amicale en demi-teinte, le Sparta s’efface après le repos et laisse filer le leader vers un succès mérité, mais nullement convaincant. Deux équipes aux ambitions diamétralement opposées se sont affrontées vendredi soir à Bertrange. D’un côté, le Sparta qui, en intégrant au dernier instant le play-off, a d’ores et déjà réussi sa saison et ne peut plus guère espérer faire mieux. De l’autre, l’Amicale, présomptueuse, qui, malgré 18 succès d’affilée en championnat, n’a encore rien gagné et a même déjà laissé filer un objectif en s’inclinant en demi-finale de la Coupe.
Le champion répond présent
Le champion en titre, privé de son meneur de jeu, a démarré la rencontre tambour battant en réalisant un 8-0, d’entrée. Le Basket Esch est surpris par cette entame subite du T71, mais Latinovic, le remplaçant de Hodges, sonnera la révolte d’un missile longue distance. Ce dernier va s’avérer être le bourreau des locaux, car il inscrit 14 points lors du premier quart dont quatre paniers longue distance. Le T71 perd le premier quart à la suite de l’insolente adresse des joueurs de Franck Mériguet (16-23). Mais il n’est pas triple champion pour rien, car les locaux ne sont pas tombé pas dans l’hystérie. Après le repos, ils ont fessé littéralement les visiteurs en infligeant notamment un méchant 15-0, dont trois paniers longue distance de «Schumi». Le champion ne va plus se laisser reprendre. Les locaux ont réussi en l’espace de quelques minutes à sortir toute l’équipe du Basket Esch du match.
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