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[Basket] Steinsel, un pas dans la bonne direction


Bobby Melcher et l’Amicale ne sont plus qu’à une victoire du titre. Mais Sticky Gutenkauf et Brandon Johnson sont encore loin d’avoir dit leur dernier mot.  (photo Luis Mangorrinha)

Après le match 3 : l’Amicale, très solide et concentrée sur son sujet, n’est plus qu’à une victoire du titre.

Pour la deuxième fois en trois matches, c’est l’Amicale qui a pris le dessus sur Etzella. Après deux premiers matches finalement assez clairs avec une domination nette d’entrée, cette fois, les dix acteurs sur le parquet ont vraiment dû s’employer davantage. Et au final, c’est Steinsel qui sort vainqueur de cette superbe bataille livrée par les finalistes. Décryptage de cette victoire.

L’amicale était prête

«On n’était pas prêts. On sait ce qu’on doit corriger», expliquait le capitaine steinselois, Noah Medeot, quelques instants après la défaite en terre nordiste. Et effectivement, on a tout de suite vu que les Fraisiers étaient très concentrés sur leur sujet. Prêts à répondre à la vitesse ettelbruckoise en se montrant rapides comme l’éclair dans l’exercice du repli défensif notamment. Résultat, Etzella n’a pas pu courir comme il l’aurait souhaité et a tenté de compenser dans son exercice favori… en théorie. À savoir le tir à trois points.

Etzella, c’était toujours pas ça de loin

En effet, avant le début de cette finale, Gavin Love, l’entraîneur nordiste, expliquait qu’il faudrait mieux tirer de loin qu’en demi-finale face au Basket Esch : «On est une équipe à 40 %», rappelait-il. Mais force est de constater que cette équipe dont il parle n’est pas celle à laquelle on a droit depuis le début de cette série.

Samedi, les gâchettes nordistes n’étaient en effet une nouvelle fois pas vraiment au rendez-vous. Alors que l’Amicale tirait à un honnête 35 % (10/28) avec une belle réussite dans le dernier quart, Etzella continuait d’arroser à l’envi avec un vilain 25 % (8/32). Si Sticky Gutenkauf (3/8), qui avait beaucoup raté durant tout le match, a retrouvé un semblant d’adresse en fin de rencontre, c’est la cata pour les autres Luxembourgeois qui compilent un horrible 0/12.

Des détails qui font la différence

Sur des matches serrés, ce sont les détails qui font la différence. Et sur cette troisième rencontre, de petits signes penchaient en faveur de l’Amicale. C’est par exemple une tentative à trois points ratée de justesse par Etzella qui se transforme en contre-attaque pour trois points pour Steinsel.

Ou encore une action où Jimmie Taylor sauve de manière acrobatique un ballon, mais dans la foulée, Yann Wolff commet une faute offensive. On se souvient aussi de Brandon Johnson qui récupère un tir raté de Jimmie Taylor, il marque mais son panier est finalement annulé. Des tas de petites choses qui, mises bout à bout, sont favorables à Steinsel.

Du bon boulot en défense

Si l’Amicale l’a emporté samedi, c’est également grâce à son très bon boulot en défense : «On a vraiment bien joué en défense», soulignait d’ailleurs Alex Laurent à l’issue du match. Outre un très bon repli défensif, les hommes de Daniel Brandao n’ont pas leur pareil pour provoquer les fautes de leurs adversaires.

C’est ainsi que trois piliers nordistes, Fritz Gutenkauf, Yann Wolff et Brandon Johnson, ont rapidement eu des problèmes de fautes. Et un des tournants du match a certainement été la cinquième faute de Johnson, à 7 minutes du terme, provoquée par un Bobby Melcher hilare du bon coup qu’il venait de jouer. Par la suite, Etzella reviendra encore une fois tout près. Mais la perte de l’intérieur US, enfin à 100 %, a forcément fait très mal aux joueurs de Gavin Love.

Des regrets pour Etzella

À l’issue de la rencontre, Gavin Love affichait ses immenses regrets : «C’est un match qu’on aurait pu gagner». Et de mettre en avant le nombre incalculable de tirs ratés par son équipe. Notamment dans le quatrième quart. Et effectivement, on a copieusement arrosé autour ou à côté du cercle sans trouver la mire.

À l’image d’un vilain airball de Jimmie Taylor, pourtant encore une fois l’Ettelbruckois le plus saignant, ou d’un Sticky Gutenkauf qui n’a pas eu l’impact qu’il souhaitait dans cette série. «On a pris beaucoup de mauvaises décisions. Ce qui ne nous était pas arrivé de toute la saison», poursuit encore le technicien britannique.

Au final, ce troisième match était certainement le plus équilibré avec deux équipes bien en jambes, bien en rythme et conscientes de l’enjeu. Le dernier mot est pour l’Amicale. Mais Steinsel sait que si elle est sortie vainqueure de ce duel épique, rien n’est encore gagné. Même privé de Brandon Johnson pendant plus de sept minutes et avec une réussite de loin très éloignée de ses standards habituels, Etzella n’était vraiment pas loin. Ça promet pour leurs retrouvailles, dans un peu plus d’une semaine au Deich.

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