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Le site retenu pour le nouvel aéroport de Lisbonne en passe d’être dévoilé


Un investissement estimé à huit milliards d'euros environ. (photo AFP)

Le gouvernement portugais devrait annoncer mardi soir avoir retenu la municipalité d’Alcochete, sur la rive sud de l’estuaire du Tage, pour construire le nouvel aéroport de Lisbonne, régulièrement saturé, selon les médias locaux.

Le nouveau Premier ministre de la droite modérée, Luis Montenegro, entrée en fonctions début avril, doit faire une déclaration télévisée dans la soirée à l’issue d’un conseil des ministres, a confirmé un porte-parole du gouvernement.

Cet investissement est estimé à quelque huit milliards d’euros, selon les médias portugais.

Ce site est celui qui avait été également retenu par un comité d’experts chargé par le précédent gouvernement socialiste d’étudier une solution pour faire face à la saturation de l’infrastructure aéroportuaire actuelle au nord de la capitale.

À la suite de la présentation de ce rapport en décembre dernier, l’ancien Premier ministre démissionnaire Antonio Costa avait alors expliqué que la décision reviendrait à son successeur.

L’aéroport de Lisbonne, qui enchaîne les records de passagers, repousse depuis plusieurs années son point de saturation. Le nombre de passagers, qui a plus que doublé en dix ans, a franchi l’année dernière la barre des 33 millions de voyageurs.

Le débat autour de l’emplacement d’un nouvel aéroport pour désengorger l’actuel n’est pas nouveau.

Plusieurs gouvernements ont envisagé différents localisations. En 2022, le ministre des Infrastructures du gouvernement socialiste avait annoncé le projet d’un aéroport complémentaire à Montijo, également sur la rive sud du fleuve Tage, avec à plus long terme la construction d’un aéroport unique à Alcochete.

L’annonce, qui avait pris de court les partis de l’opposition, avait suscité une vague de contestation. Le gouvernement avait alors rapidement fait volte-face, puis il avait chargé une commission indépendante d’analyser plusieurs options.

Le site d’Alcochete avait déjà été annoncé par un précédent gouvernement, avant d’être abandonné en 2010, alors que le pays sombrait dans la crise de la dette.

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