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Gratuité des transports publics pour le 1er mars 2020


La Ville de Luxembourg a également décidé la gratuité pour son réseau AVL. (illustration Fabrizio Pizzolante)

Le ministre de la Mobilité, François Bausch, a livré lundi matin son plan pour rendre l’utilisation des transports publics gratuits à partir de 2020. Les réseaux CFL, Luxtram, RGTR et TICE sont concernés, tout comme les Autobus de la Ville de Luxembourg.

L’annonce du gouvernement de rendre les transports publics gratuits a eu un important écho sur le plan international. Au Luxembourg, les syndicats de transports et aussi les partis de l’opposition se sont montrés plutôt inquiets et sceptiques. Lundi matin, le ministre de la Mobilité, François Bausch, a tenté de dissiper ces doutes lors d’une conférence de presse.

Principale annonce : la gratuité des transports publics sera effective à partir du 1er mars 2020. « Je sais bien qu’il ne s’agit pas de la solution miracle pour inciter davantage de personnes à utiliser les transports publics. Cela reste une mesure sociale, qui doit être accompagnée par la poursuite des investissements importants dans le réseau », souligne François Bausch.

Les réseaux concernés par la gratuité sont ceux des CFL (ferroviaire), Luxtram (tram), RGTR (bus nationaux) et TICE (bus de la région Sud). Pour ce qui est des Autobus de la Ville de Luxembourg, les décideurs politiques de la capitale ont confirmé un peu plus tard sur RTL que le réseau AVL suivait également le mouvement.

Baisse des frais pour les frontaliers

La gratuité des transports publics n’aura aucun effet sur les effectifs de personnel. Les agents des CFL vont continuer à officier à bord des trains, pour notamment assurer la sécurité et le service au client. La 1ère classe continuera aussi à exister dans les trains. Elle restera aussi payante avec un abonnement annuel de 660 euros par an.

Pour les frontaliers, des concertations sont en cours avec les partenaires de la Grande Région pour adapter les tarifs. En principe, seul le trajet sur le territoire français, belge ou allemand restera payant. « Une différence de prix fera se sentir », annonce François Bausch.

Le manque à gagner pour l’État sera de 41 millions d’euros par an. Reste encore à clarifier dans quelle mesure cette gratuité va influencer la réforme des frais de déplacement forfaitaires. « Il n’existe pas de lien direct entre la gratuité et la réforme annoncée », précise le ministre de la Mobilité.

David Marques

Dossier complet sur la gratuité des transports publics dans Le Quotidien papier du mardi 21 janvier