Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le nouveau gouvernement socialiste du Portugal compte réintégrer plusieurs centaines de fonctionnaires, mis en disponibilité dans le cadre des mesures d’austérité décidées par le précédent exécutif de droite.
« Nous ferons tout notre possible pour réintégrer » les fonctionnaires concernés et « réparer les dommages » subis par eux et les services de l’État, a annoncé dimanche le ministre du Travail José Antonio Vieira da Silva. « Environ 500 à 600 fonctionnaires » seront mis au service de la Sécurité sociale, a-t-il indiqué, sans préciser le nombre total de fonctionnaires qui retrouveront une affectation.
Fin septembre, 845 fonctionnaires portugais étaient sans affectation, percevant seulement 60%, voire 40% de leurs salaires, dans le cadre d’une mesure introduite par le précédent gouvernement de Pedro Passos Coelho pour faire des économies. Le nouveau Premier ministre Antonio Costa a annoncé son intention de suspendre ce dispositif qui vise selon lui à « licencier les fonctionnaires et à réduire leurs salaires ».
Retour au 35 heures
Au bord du défaut de paiement, le Portugal avait dû solliciter en 2011 une aide internationale de 78 milliards d’euros. En contrepartie, le pays a mis en œuvre une cure de rigueur sans précédent. En quatre ans, plus de 78 000 postes ont été supprimés dans la fonction publique qui en compte désormais moins de 650 000, soit une baisse de plus de 10%.
Le gouvernement socialiste, soutenu au Parlement par la gauche radicale, a promis d’assouplir l’austérité tout en respectant les règles budgétaires européennes. Le programme gouvernemental prévoit ainsi de mettre fin aux coupes salariales subies par l’ensemble des fonctionnaires et de ramener leur temps de travail hebdomadaire à 35 heures, alors qu’il avait été porté en 2013 à 40 heures par l’exécutif de droite pour l’aligner sur le secteur privé.
Renseignez vous donc sur ce qui constitue les dettes.
Les fonctionnaires, qui contribuent à faire tourner l’économie avec leur salaire, coûtent bien moins cher que les intérêts d’emprunt versés aux banques (Merci l’Europe qui interdit d’emprunter à sa banque centrale et oblige à emprunter très cher aux banques privées ). Ils coûtent moins cher que les dépenses inutiles faites par les gouvernements precedents, comme le sous marin que le Portugal a acheté à l’Allemagne ou le tgv qui a coûté une fortune et ne sera jamais rentable pour les portugais.
Ce qui montre que les socialmistes, où qu’ils soient, n’ont d’autre chose plus pressée à faire que de dépenser l’argent des contribuables pour nourrir les copains et les coquins en les embachant comme fonctionnaires…
Et après, on s’étonne que l’économie est en faillite.