Le F91 a voulu jouer contre l’APOEL, ce jeudi soir, et il a eu la maîtrise quasi-totale du ballon. Mais il l’a payé sur les phases arrêtées.
LE TERRAIN ETAIT MEDIOCRE
Cette pelouse entièrement changée en catastrophe, bâchée toute la nuit, rebâchée après inspection et redécouverte une heure avant le coup d’envoi avait des allures un peu lunaire. Il a fallu, comme l’a prouvé une vidéo publiée dans l’après-midi… l’éponger à la serpillère. Pendant l’échauffement, il était évident que certaines parties étaient très spongieuses et en capacité de freiner le ballon. Mais aucune phase de jeu n’a semblé directement influencée par l’effet de la pelouse. Tant mieux.
CRASSON A TENTE UN COUP TACTIQUE
C’est avec un 3-4-3 novateur que le staff technique dudelangeois a décidé d’entamer cette partie de la dernière chance. Avec un trio Cool-Schnell-Garos qui a très bien tenu et libéré les couloirs pour des tâches plus offensives. De ce point de vue, Bouchouari et Lesquoy ont fait grosso-modo ce qu’on était en droit d’attendre d’eux. L’option n’était pas mauvaise. Le jeu était là. Les occasions de but aussi. La réussite non.
LE PHYSIQUE ETAIT A CHARGE
Thomas Doll avait indiqué la veille de la rencontre qu’il ne changerait pas ses plans à cause du terrain. Mais son onze de base était quand même extrêmement physique. La preuve : deux joueurs seulement en-dessous d’1,80 m et une équipe qui culminait en moyenne à 1,84 m. Le F91 ? Il pointait sept centimètres plus bas, à 1,77 m. Dans le jeu, les petits gabarits très techniques du club dudelangeois ont été bons. Mais ils ont pris cher sur phases arrêtées. L’APOEL n’a presque rien eu besoin de produire pour scorer deux fois grâce à des phases arrêtées. Le côté face…
Julien Mollereau