Dans le même temps, Canach, qui a déjà un pied dans la tombe, tentera de retarder l’échéance dans le derby de l’est face à Grevenmacher.
Les trois points récupérés sur tapis vert aux dépens de Canach ont redonné le sourire à tout un club. Bien que relégable, Wiltz croit en son étoile. «Si on gagne, on ne sait jamais» , s’emballe Claude Ottelé.
Le coach wiltzois sort peut-être d’une défaite à la Frontière contre la Jeunesse (2-0) mais son équipe revient de tellement loin que ce n’est pas à trois journées de la fin qu’elle va jeter l’éponge.
C’est déjà un petit miracle qu’elle soit en vie à ce stade du championnat. Alors peu importe que Gérard Mersch ait rejoint Amel Cosic à l’infirmerie et que le club compte trois suspendus (Oliveira, Kalabic, Conrad), Ottelé se doit d’y croire à l’heure de recevoir Etzella : « À domicile, on est quand même une autre équipe qu’à l’extérieur. » C’est peu de le dire puisque sur les 18 points pris par les Nordistes cette saison, 14 ont été pris à la maison.
Sur les 4 autres, 3 sont le fruit du fameux match gagné sur tapis vert à Canach… Wiltz est peut-être abominable loin de ses bases, c’est bel et bien au Géitzt qu’il affrontera Etzella dimanche. Dans ce même stade où Differdange a abandonné ses espoirs de titre il y a quinze jours (2-1). «On va quand même se méfier d’Etzella car ils sont quasiment déjà sauvés alors ils n’ont pas trop de pression et préparent leur demi-finale de Coupe» , concède toutefois Ottelé.
Le CSG veut en finir pour parler d’avenir
À l’Est, c’est un autre derby qui pourrait sceller le sort de l’autre relégable du moment, la Jeunesse Canach, apparue totalement démobilisée après la décision du tribunal fédéral. Laminés 4-0 à Ettelbruck, les hommes de Maurer reçoivent un Grevenmacher absolument horrible contre le Fola le week-end passé et qui aimerait bien en finir définitivement avec l’opération maintien, ne serait-ce que pour qu’on puisse ne parler que d’avenir.
Jacques Muller a en effet placé tout le monde devant ses responsabilités en début de semaine. Joueurs et dirigeants l’inquiétaient en effet au plus haut point dans la perspective de la construction de l’équipe pour la saison prochaine et il avait même tiré la sonnette d’alarme : si la feuille de route n’était pas connue très vite, il quitterait le navire.
Son président, Steve Steffen, a tenu à le rassurer : il parlerait, dévoilerait des pistes concrètes une fois que l’avenir sportif du club serait assuré. De préférence ce week-end car si le CSG doit encore patienter, personne ne sait comment toute cette petite histoire va tourner…
Le Quotidien