Challenge Cup Vainqueurs des Slovaques de Komarno à l’aller, les Strassenois vont tenter de terminer le travail ce mardi soir à domicile, tandis que demain le VCL va une nouvelle fois essayer de faire douter les Roumains du Steaua Bucarest.
«On est toujours plus forts à domicile, ça c’est sûr. Maintenant, si cela va suffire… On va tenter de prendre un ou deux sets là-bas, voire plus. Si cela arrive, après il faudra voir pour tenir tout ça à la maison», confiait dans nos colonnes l’entraîneur strassenois, Massimo Tarantini, avant un déplacement qui s’annonçait compliqué du côté de Komarno, en terres slovaques, non loin de la frontière hongroise, que le coach et ses ouailles avaient rejoint en bus depuis Vienne (Autriche) où ils avaient atterri, à l’occasion de la première manche.
Mais face à une formation composée de «professionnels qui ne font que ça» encore en lice en Ligue des champions il y a deux ans, ses protégés ont fait bien mieux que ça. Menés deux manches à rien, ils n’ont jamais lâché et se sont remobilisés pour finalement s’offrir une incroyable remontada en renversant la situation de fort belle manière. De quoi être en ballottage favorable, tout en ayant un avantage psychologique sur leurs adversaires avant le retour prévu aujourd’hui devant des spectateurs qui n’espèrent qu’une seule chose à l’issue de la soirée : la qualification pour les seizièmes de finale.
Vers un exploit?
De son côté, Lorentzweiler, battu voici une semaine mais héroïque sur son parquet face au Steaua Bucarest dans une ambiance des grands soirs, a pu mesurer l’écart de niveau qui le sépare d’une équipe professionnelle faisant partie du gratin européen. «On rêvait de prendre un set à cette équipe-là, c’est fait. Je crois même pouvoir dire qu’on les a fait douter. Maintenant, pour faire basculer le match en notre faveur, il faut être capables de reproduire ce que l’on a fait dans les deuxième et quatrième sets. La différence entre les deux équipes est là», expliquait d’ailleurs le technicien local Serge Karier quelques minutes après la rencontre.
Il faut dire que les Roumains, éliminés en quarts de finale l’année dernière par les Grecs de l’Olympiakos, vainqueurs de la compétition par la suite, ont, cette saison encore, de sacrés arguments à faire valoir. Ainsi, la tâche sera forcément ardue pour Chris Zuidberg et les siens demain dans la capitale roumaine. Mais Lorentzweiler a déjà prouvé qu’avec ses armes, sa détermination et sa solidarité, il pouvait embêter son adversaire. Alors qui sait…
Programme :
Mardi soir au Hall Omnisports de Strassen à 19 h 30 : Strassen – Komarno
Mercredi à Bucarest à 17 h : Steaua Bucarest – Lorentzweiler