Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Dominateur, puis dominé, Strassen est sorti vainqueur, vendredi, de sa demi-finale de Coupe de Luxembourg contre Lorentzweiler au terme d’une farouche bataille (3-1).
Le duel entre les joueurs de Massimo Tarantini et ceux du Nord a été âpre. Le début de match était solide d’un côté comme de l’autre, chacun se mettant en évidence à tour de rôle. Malgré une mise en jambes un peu difficile (7-3), les joueurs de Serge Karier ne laissaient pas leur adversaire se détacher (10-8, puis 14-12).
Un écart que les locaux vont réussir à faire fructifier petit à petit grâce à Arab et Gajin performants de chaque côté (20-13). Les Jaune et Noir commençaient à réciter leur partition sans accroc et allaient prendre les devants 1 set à 0 sur une attaque hors-ligne de Zuidberg (25-17). Le capitaine du VC Lorentzweiler montrait de l’agacement dès l’entame de la deuxième manche quand son équipe égarait des ballons faciles en réception (5-0). Complètement absents des débats, les Nordistes couraient à leur perte et Strassen enfilait les points.
Cette domination était illustrée par ce missile de Camargo qui venait s’écraser sur le parquet avec fracas (12-3). Rien n’allait pour les visiteurs, à l’image de ces deux ballons de D’Almeida qui finissaient un mètre derrière la ligne et dans le filet. Lorentzweiler ne répondait pas, ne répondait plus (22-9).
«Ce fut dur jusqu’au bout et la victoire n’en est que plus belle»
Da Luz écœurait encore son adversaire d’un soir avant que Camargo ne vienne s’offrir une petite gourmandise au filet et rafler le deuxième set (25-17). Largement dominateur jusque-là, Strassen balbutiait quelque peu son volley en début de troisième set (2-6). En face, son adversaire retrouvait de la force, du caractère et de la précision. Résultat : le VCL revenait à 2-1 quand Zuidberg aplatissait le ballon dans le carré (18-25).
L’espoir était cependant de courte durée. Le champion national dans le sillage d’un Gajin surpuissant retrouvait de sa superbe et prenait le large dans le quatrième set (14-8). Maggiolo, Rzymianski et Zuidberg en claquaient bien quelques-unes, mais le dernier mot restait à Strassen dans une fin de match irrespirable (25-23).
Un soulagement pour Pablo Camargo : «On est préparés à vivre ce genre de match contre des équipes aussi forte que Lorentzweiler. Mais ce fut dur jusqu’au bout et la victoire n’en est que plus belle».
De notre correspondant Gilles Tarral
