Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Pour leur entrée en lice en Challenge Cup, les Strassenois défient ce mercredi les Slovaques de Komarno. Un gros duel en perspective.
L’année dernière, les Strassenois n’avaient pas eu besoin d’effectuer un long déplacement pour leurs débuts en Coupe d’Europe puisque le tirage au sort leur avait réservé leur voisin et rival Bertrange. Pour cette campagne 2023/2024, la donne est différente : les champions en titre du Luxembourg ont hérité des Slovaques de Komarno, une ville située à proximité de la frontière hongroise, que Boris Milosevic et ses équipiers ont rallié hier dans la journée en prenant un vol jusqu’à Vienne (Autriche) puis le bus (2 heures de route) pour terminer le trajet.
«Le niveau est assez élevé. C’est une équipe très solide. On va jouer point par point et essayer de faire de notre mieux. Il faut toujours avoir en tête que ce sont des professionnels qui ne font que ça», souligne l’entraîneur Massimo Tarantini. L’ancien international, «satisfait» de l’entame de saison de ses ouailles qui, toutes compétitions confondues (Supercoupe et championnat) n’ont pas concédé la moindre manche jusqu’à présent, «a bien utilisé ce mois d’octobre pour travailler» car «le mois de novembre va être décisif».
«Ils ne sont pas imprenables»
Que ce soit sur la scène locale devant «des adversaires plus rigoureux comme Lorentzweiler, Diekirch et Bertrange» ou à l’échelle européenne donc, face à une écurie qui «a joué il y a deux ans et, il faut le dire, la Ligue des champions». Pas une mince affaire certes, mais pas un obstacle infranchissable pour autant. «C’est assez difficile à dire. Je dirais que c’est du 50/50», estime-t-il. Ils ne sont pas imprenables bien que ça reste un autre niveau.»
«C’est une équipe physique avec de grands gabarits : ils ont des centraux qui font 2,03 m et 2,05 m. Mais il y a aussi quelques points faibles qu’il faut qu’on exploite. On va essayer de travailler sur ça là-bas.» D’autant que Strassen aura l’avantage de recevoir à l’occasion de la manche retour. «On est toujours plus forts à domicile, ça c’est sûr. Maintenant, si cela va suffire… On va tenter de prendre un ou deux sets là-bas voire plus. Si cela arrive, après il faudra voir pour tenir tout ça à la maison», indique le technicien. Premiers éléments de réponse dès ce soir.
