[Volley] Pour terminer en beauté

La sélection nationale féminine clôture la Silver League en Géorgie ce week-end, tandis que la sélection nationale masculine achève la Golden League en Estonie. Avec l’ambition de finir en beauté.

Un dernier coup de collier. Respectivement engagées en Silver League et en Golden League, les sélections nationales féminine et masculine vont boucler leurs aventures européennes à l’issue du week-end. Après un déplacement à Tampere (Finlande) ponctué par deux défaites logiques devant les Finlandaises et les Portugaises, suivi de leur toute première victoire dans la compétition face aux îles Féroé – l’objectif annoncé de la campagne – puis d’un revers contre les Hongroises, toujours à la Coque, Carla Mulli et ses coéquipières sont arrivées hier après-midi à Tbilissi.

Dans la capitale géorgienne – où Luc Holtz et ses gars ont vécu le traumatisme d’une frustrante élimination dans la course à l’Euro voici deux mois –, les joueuses de Fabio Aiuto défient les locales aujourd’hui avant d’être opposées aux Islandaises demain. Deux nations qui, à l’inverse de la Finlande, du Portugal et de la Hongrie, semblent être à la portée de ses protégées. En témoigne le ranking européen. La Géorgie pointe au 32^e rang de ce classement tandis que l’Islande se classe à la 35^e place, juste devant les volleyeuses du Grand-Duché.

«Les trois équipes ont pratiquement le même niveau, mais les Géorgiennes sont peut-être un peu plus favorites parce qu’elles sont plus grandes et elles évoluent à domicile. Si nous jouons à notre niveau, ça peut être des rencontres très intéressantes. Je suis plutôt optimiste. Nous allons tout donner pour essayer de gagner un, voire deux matches», confie le sélectionneur national italien. Qui a dû procéder à deux changements dans son groupe pour cet ultime rendez-vous. En effet, Nissi Bokungo et surtout l’expérimentée Vanessa Koos sont remplacées numériquement par les (très) jeunes Leyli Kafaï El Khorassani (15 ans) et Anna Karzel (16 ans).

De leur côté, Gilles Braas et ses partenaires se sont envolés la nuit dernière pour rejoindre l’Estonie et plus précisément Rakvere, une ville d’un peu moins de 20 000 âmes située au nord-est du pays. C’est là-bas, à près de 2 000 kilomètres du Luxembourg, que les hommes de Pompiliu Dascalu vont disputer leurs deux dernières rencontres dans la Golden League. Pour la toute première participation de la sélection nationale masculine à ce prestigieux tournoi, l’ancien international roumain (250 sél.) s’attendait à vivre une campagne compliquée puisque ses ouailles allaient se frotter à «certaines des meilleures équipes européennes».

Et cela s’est vérifié sur le terrain puisque pour l’heure, Chris Zuidberg, Christian Galoppo et consorts n’ont pas réussi à décrocher au moins un set au cours de leur quatre premiers matches (Portugal, Espagne, République tchèque et Ukraine) malgré le fait d’avoir été proches d’y parvenir plusieurs fois. Mais il faut dire aussi que la petite bande a rencontré quatre nations faisant partie du gratin européen. Ce qui n’est pas forcément le cas de l’un de ses deux derniers adversaires, à savoir l’Azerbaïdjan que les joueurs grand-ducaux retrouvent demain avant de se mesurer 24 heures plus tard à l’Estonie, une nation «peut-être pas aussi forte que la République tchèque et l’Ukraine, mais du même acabit que l’Espagne et le Portugal».

«On a la ferme intention de revenir avec une victoire, explique Pompiliu Dascalu. L’Azerbaïdjan ? On va dire que c’est une équipe qui fait partie de notre catégorie (il sourit). Ils ont de bons joueurs, ils développent un jeu assez intéressant, mais c’est clair que les autres sont supérieurs. Ils ont fait à peu près le même parcours que nous. Eux aussi voudront à tout prix gagner. Celui qui va le mieux gérer ses émotions, la connaissance de l’adversaire, le stress et la pression devrait l’emporter. J’espère que ce sera nous!» C‘est tout le mal qu’on leur souhaite.