Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Battue de justesse par l’Islande, vendredi, l’équipe nationale féminine n’est pas parvenue à ouvrir son compteur dans le tournoi. Il reste encore une possibilité, dimanche, devant les Îles Féroé.
Mieux entrées dans leur partie, les Islandaises, efficaces en défense et précises dans leurs offensives, creusent un premier écart (5-2). Mais les protégées de Fabio Aiuto ne tardent pas à réagir avec la capitaine Mulli et la jeune Van Elslande à la baguette (8-8). Surtout, les Luxembourgeoises parviennent davantage à contenir la puissance du bras de H. Stefansdottir.
Si l’impact de la pointue de Prerov, en République tchèque, est moindre, E. Einarsdottir et Hadziredzepovic prennent le relais pour permettre aux leurs de reprendre les devants (11-8). Et alors qu’on se dit que les Rout Léiwinnen ont fait le plus dur lorsque G. Tarantini, sur une diagonale surpuissante, donne l’avantage aux «locales» pour la première fois (17-18), un vilain 5-0 concédé sonne la fin de la révolte. D’autant que dans la foulée, les Nordistes empochent la mise (25-22).
Piquées au vif, les volleyeuses du Grand-Duché démarrent la deuxième manche sur les chapeaux de roues (3-7). Solide à la réception, inspirée en attaque et dominatrice en défense, la sélection nationale enquille les points face à une équipe adverse totalement submergée (9-14).
Un tie break cruel
Imperturbable, l’effectif de Fabio Aiuto fait cavalier seul (12-19). L’entraîneur islandais, Massimo Pistoia, injecte du sang neuf, mais rien n’y fait. Le Luxembourg égalise sur un smash rageur de G. Tarantini (21-25). Surfant sur leur bonne dynamique, Mulli et les siennes font la course en tête au début du troisième set (5-7).
Mais l’Islande réussit à refaire son retard malgré les inspirations de la libéro Feller (11-10). Moment choisi par Van Elslande pour facturer quelques missiles bien sentis (15-18). Et alors que la réceptionneuse-attaquante et ses copines semblent maîtriser leur sujet (16-20, puis 20-22), les visiteuses renversent la tendance, au point de se procurer non pas une, mais deux balles de set, sauvées grâce à une bonne série au service de Teso.
Puis, une diagonale de l’inévitable Van Elslande offrira la troisième manche aux joueuses grand-ducales (24-26). La quatrième sourira nettement moins aux «locales», passées au travers (25-15). La décision allait donc se faire au tie-break. Un moment crucial mieux négocié par les Islandaises (16-14). Il faudra vite se remobiliser pour tenter de finir sur une bonne note, dès dimanche, contre les Îles Féroé, toujours à la Coque.
LES MESSIEURS REÇUS TROIS SUR TROIS
Vainqueure des deux premières rencontres de sa campagne de Silver League voici une semaine à Bertrange, devant l’Islande, puis face à l’Autriche, l’un des candidats désignés à l’une des deux premières places synonyme de qualification pour la finale d’accession à la Golden League, la sélection nationale masculine, récemment médaillée d’or aux JPEE en Andorre, a confirmé ses très bonnes dispositions du moment en enchaînant, vendredi, un troisième succès. À Bakou, les joueurs de Pompiliu Dascalu se sont défaits sans trembler 25-20, 25-19, 25-21 du pays hôte de l’avant-dernière étape de la phase de groupe, l’Azerbaïdjan. Une excellente opération, avant de se frotter, samedi, à la Hongrie, qui permet à Gilles Braas et ses équipiers de s’emparer de la tête du classement en attendant les autres affiches du week-end.
