[Volley] Jaromir Kolacny : « Tout pourrait se jouer au golden set »

L‌es deux meilleurs clubs luxembourgeois actuels, Strassen et Bertrange, où évolue Jaromir Kolacny, vont se croiser ce soir.

Une chose est certaine, il y aura un club du Grand-Duché en seizièmes de finale d’une Coupe d’Europe de volley. Ce sera Bertrange ou Strassen. Jaromir Kolacny, le nouveau pointu du Volley Bertrange, estime que la qualification pourrait se jouer au golden set.

Comment se passe votre début de saison sous vos nouvelles couleurs?

Jaromir Kolacny : Pour l’instant, tout se passe bien. On a remporté le premier trophée mis en jeu contre Strassen lors de la Super Coupe et, en championnat, on a gagné nos deux premiers matches. On sait qu’il y a une attente cette saison, on arrive avec des ambitions.

Que pensez-vous du niveau de l’équipe?

Bertrange, c’est d’abord un bon collectif. Le groupe est formé de joueurs expérimentés et de jeunes joueurs prometteurs. Tout cela donne un ensemble cohérent avec un niveau technique sur chaque poste intéressant.

Pourquoi avoir quitté Fentange au bout de quatre saisons?

Le club a perdu plusieurs joueurs cadres et, depuis deux ou trois saisons, il n’a plus les mêmes ambitions. Jouer les play-offs, c’est bien, mais Bertrange m’a donné l’opportunité de regagner la Novotel-Ligue et la Coupe de Luxembourg. Le challenge sportif était à la hauteur. De plus, le club va jouer une Coupe d’Europe, ce qui est toujours quelque chose de motivant.

Vous avez déjà connu les ambiances européennes?

Franchement, c’est quelque chose de formidable. J’ai eu la chance de vivre ces moments-là lorsque je jouais en République tchèque, en Suisse ou en France avec Rennes. Pour un joueur, c’est une valeur ajoutée, car cela permet de rencontrer des équipes structurées avec de grands joueurs. Ce genre de match peut faire progresser l’équipe.

Il faut se dire qu’il y aura un club luxembourgeois au prochain tour

Ce soir, vous allez donc rencontrer Strassen en Challenge Cup. Auriez-vous préféré un autre tirage?

Pour les jeunes joueurs de l’équipe, pour les supporters, c’est une petite déception de rencontrer une équipe que l’on a l’habitude de jouer tout au long de la saison. Mais, d’un autre côté, il faut se dire qu’il y aura un club luxembourgeois au prochain tour et que, sur le papier, les deux équipes ont leurs chances.

En cas de qualification, le tirage propose au vainqueur les Néerlandais de l’Orion Doetinchem. C’est encore jouable, non?

Je le pense. Le niveau du volley aux Pays-Bas n’est pas extraordinaire. Je n’ai pas encore regardé ce que vaut cette équipe, mais je pense que, techniquement, nous n’avons rien à leur envier. Peut-être existera-t-il une différence au niveau athlétique. Mais sincèrement, je pense que, pour nous ou Strassen, le coup est jouable.

Que vous inspire ce premier match à domicile?

Il sera déjà très important pour nous, car nous avons le désavantage de jouer le match retour à Strassen. Il ne faudra pas leur laisser prendre un avantage psychologique dès le match aller, car ce serait alors difficile pour la qualification. On a vu en Super Coupe que l’on pouvait les battre, mais je pense que ce ne sera pas nécessairement le même genre de match. En tout cas, il faudra être prêt à jouer notre meilleur volley et être aussi fort mentalement, car tout pourrait se jouer au golden set. Et dans ce cas, ce sera chez eux.

Recueilli par Gilles Tarral