Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les sélections nationales masculine et féminine ont bouclé la Golden League et la Silver League sur une note positive grâce à deux beaux come-back.
Les volleyeurs et volleyeuses du Grand-Duché affichaient un large sourire à l’issue de leur dernier week-end de compétition. La raison ? La sélection nationale masculine qui avait «la ferme intention de revenir avec une victoire», pour reprendre les dires de l’entraîneur Pompiliu Dascalu, a atteint son objectif en renversant l’Azerbaïdjan, samedi à Rakvere (Estonie), où se tenait l’ultime fenêtre de la phase de poules de la Golden League que les Roud Léiwen disputaient pour la toute première fois de l’histoire et où ils n’ont pas réussi à enchaîner, hier, contre les locaux un ton au-dessus.
Tandis qu’une semaine après un succès historique décroché face aux îles Féroé à la Coque, la sélection nationale féminine a d’abord chuté devant les Géorgiennes, vendredi à Tbilissi, avant de venir à bout de l’Islande le lendemain, une nation qui, à l’instar des Féroïennes, semblait plus à la «portée» des filles de Fabio Aiuto que la Finlande, le Portugal et la Hongrie. «Ce sont deux équipes que nous voulons battre et nous savons que nous pouvons le faire», annonçait d’ailleurs l’Italien au début du mois de mai. C’est chose faite.
Le même mode opératoire
Et ces deux victoires ont été obtenues selon le même mode opératoire : en signant une remontada. En effet, après s’être adjugés la première manche (25-20), Gilles Braas et ses partenaires ont cédé de justesse dans les deux suivantes (22-25 et 21-25). Dos au mur, les Luxembourgeois, bien décidés à triompher pour la toute première fois dans le tournoi après avoir été successivement battus par le Portugal et l’Espagne du côté de Loulé (Algarve) ainsi que la République tchèque et l’Ukraine à domicile, soit quatre formations d’un calibre supérieur, se sont remis la tête à l’endroit dans le quatrième set qu’ils ont assez nettement remporté (25-17).
Avant de terminer le travail lors du tie-break grâce à un ultime bloc du capitaine Gilles Braas (15-11). De quoi s’offrir un succès historique donc. Ça méritait bien une photo postée sur les réseaux sociaux avec la mention «First win ever in Golden League». De leur côté, Carla Mulli et ses coéquipières ont fait encore plus fou dans le scénario. En effet, menées deux manches à rien (21-25 et 18-25), l’affaire semblait (très) mal embarquée pour les Roud Léiwinnen. Mais ces dernières ont fait preuve d’un immense caractère et ont trouvé les ressources nécessaires pour renverser la table.
D’abord, elles sont parvenues à rester en vie en empochant le gain du troisième set sur la plus petite des marges (25-23) puis ont continué leur folle remontée en sauvant pas moins de quatre balles de match dans le suivant qu’elles ont finalement arraché au bout du suspense (27-25). Tout allait donc se jouer au tie-break. Et à ce petit jeu-là, Emma Van Elslande, Lilly Tarantini et consort ont su maîtriser leurs nerfs pour avoir le dernier mot (16-14).
Deux beaux come-back pour un week-end rempli d’émotions pour le volley grand-ducal.
