Après trois victoires en quatre journées de Silver League, la sélection nationale pourrait s’ouvrir les portes de la finale d’accession à la Golden League. À condition de battre la Géorgie, puis les îles Féroé.
Voici un peu plus de deux semaines, depuis l’aéroport de Francfort, où l’équipe nationale transitait avant de rejoindre Bakou pour disputer la deuxième étape de la Silver League, quelques jours après des débuts rêvés, Pompiliu Dascalu nous disait espérer, a minima, remporter l’un des deux duels qui opposaient ses protégés au pays hôte, l’Azerbaïdjan, puis aux Hongrois, candidats légitimes à la montée.
«On savait que l’Azerbaïdjan était une équipe assez costaude, mais nous avons gagné d’une très belle manière. Je tiens aussi à préciser que l’un des joueurs cadres, Chris Zuidberg, n’a pas pu faire le voyage avec nous en raison de contraintes universitaires et est arrivé sur place très tôt le matin du match. Alors l’emporter dans ces conditions, c’est quand même exceptionnel, nous étions très contents», se remémore le sélectionneur.
Et ce dernier de poursuivre : «Derrière, nous sommes tombés sur une équipe de Hongrie qui jouait son tout premier match, donc toute fraîche. Et moi, sans diminuer la performance de mes joueurs, je pense qu’ils étaient tout de même un peu fatigués. La Hongrie nous a été nettement supérieure, il n’y a pas de regrets à avoir. On va dire que nous sommes dans les clous.»
Comprenez au contact des trois équipes en tête du classement, la Suède, la Hongrie et l’Autriche, que les Luxembourgeois ont battue trois sets à un à Bertrange lors de la première étape de la compétition, qui vont s’affronter à Amstetten dans «le tournoi de la mort». Ce qui pourrait permettre à Gilles Braas et ses coéquipiers de s’emparer de l’une des deux premières places synonymes de qualification pour la finale d’accession à la Golden League, à condition de remplir leur part du contrat à Tbilissi.
«La finale, ce serait la cerise sur le gâteau»
C’est-à-dire vaincre les Géorgiens ce vendredi, puis les Féroïens demain. «Au vu des résultats de l’été, je pense que nous avons les moyens de gagner ces deux matches, note l’ancien international roumain (250 sél.). Maintenant, la Géorgie joue à la maison, donc je suis persuadé qu’ils auront à cœur de faire de bons résultats et, comme les îles Féroé, ils n’auront aucune pression, car ils n’ont plus rien à jouer, contrairement à nous. Il serait dangereux de prendre ces matches à la légère, à nous d’être vigilants et de développer au maximum notre jeu.»
Histoire que ce collectif, qui «arrive à une certaine maturité» et qui peut compter sur l’apport de «deux jeunes qui font bonne figure», puisse boucler cette troisième et dernière échéance de la compétition – sauf en cas de qualification pour la finale – avec le sentiment du devoir accompli. Avant de prendre connaissance des résultats de ses trois concurrents directs.
«Nous allons tout donner, comme ce que l’on a fait jusqu’à présent. Et si le fait de tout donner rimait avec deux succès, ce serait déjà très bien. Après, si ces deux victoires peuvent nous mener en finale, cela serait vraiment la cerise sur le gâteau parce qu’il y a deux mois si quelqu’un m’avait dit que l’on aurait une chance, j’aurais signé tout de suite», explique Pompiliu Dascalu. Alors, les vainqueurs des JPEE andorrans vont-ils prolonger leur superbe été ? Réponse à l’issue du week-end.