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[Volley] Chris Zuidberg : « J’ai des responsabilités »


Ici sous le maillot de la sélection luxembourgeoise Chris Zuidberg sera-t-il utilisé mercredi soir à Ajaccio ? (Photo Julien Garroy)

Ligue A (12e journée) – Chris Zuidberg, qui retrouve le championnat français avec Tours mercredi soir à Ajaccio (20h30), affirme ne pas encore se sentir comme un joueur pro.

En quittant le Luxembourg sous la pluie, il y a plusieurs jours, après une Novotel Cup réussie avec la sélection, Chris Zuidberg a gagné au change. Arrivé mardi à Ajaccio, où l’hiver est encore plus clément, le central luxembourgeois reprend avec Tours, qui disputera ce mercredi soir en Corse son premier match de Ligue A de l’année. Le garçon a fait le point sur sa situation.

Quel regard portez-vous sur vos prestations avec le Luxembourg, lors de la Novotel Cup, au début du mois ?

Chris Zuidberg : Je crois avoir montré mon importance, comme tout le monde. On a tous progressé individuellement, du coup, notre collectif est bien meilleur. La saison en France est longue, j’ai rejoint la sélection juste avant Noël. Je n’ai passé qu’une semaine avec elle avant les matches. Mais l’intégration est toujours très facile.

Estimez-vous avoir progressé en restant sur le banc en Ligue A ?

Oui, oui. La première chose dont on prend conscience, c’est l’attitude des joueurs. Ils rentrent dans le match tout de suite, ils donnent tout. Mais avec eux, j’apprends surtout aux entraînements.

Quel regard portez-vous sur votre première partie de saison avec l’équipe réserve de Tours, qui évolue en N2 (quatrième division française) ?

L’équipe est toute jeune, et à 21 ans, je fais déjà parti de la moitié la plus âgée. La vocation de cette équipe est de servir de transition entre le volley amateur et le volley pro. J’ai un rôle un peu plus important que les autres, je remarque que je suis un pilier, que j’ai des responsabilités.

Et comment le vivez-vous ?

C’est inhabituel pour moi. Au Luxembourg, je fais partie des plus jeunes en sélection. Je n’ai jamais vraiment eu l’habitude d’être le joueur qui devait tout faire dans une équipe. Je ne suis pas tout seul, bien sûr, mais c’est différent de ce que j’avais connu jusque-là. Comme je ne m’entraîne pas souvent avec les joueurs de cette équipe, c’est difficile de trouver le bon timing avec le passeur, de se faire à un système différent de celui qu’on joue en pros, et même de changer de système en cours de match.

Quel discours Vital Heynen vous tient-il depuis son arrivée ?

Il compte faire de moi un joueur professionnel, comme Mauricio (NDLR : Paes, limogé en novembre). Quand il est arrivé, il a tenu à voir les joueurs individuellement. Il était surpris de voir un Luxembourgeois au club. On en a rigolé. Je lui ai dit que je ne me voyais pas encore comme un « vrai » joueur pro. La façon qu’on a de travailler est normale pour tout joueur professionnel, mais moi, je dois encore m’y adapter. J’ai demandé à ce qu’il m’aide le plus possible.

Entretien avec Raphaël Ferber