[Volley-ball] Pompiliu Dascalu : «Il y a des jeunes qui montent»

Les Luxembourgeois étaient cette semaine en stage à la Coque. L’équipe de Pompiliu Dascalu prépare la Novotel Cup qui débute vendredi. Le point avec l’entraîneur national avant ce rendez-vous.

Quel est l’objectif de l’équipe pour ce tournoi ?

Pompiliu Dascalu : on part un peu dans l’inconnu, pour des équipes comme l’Irlande et l’Angleterre, ce sera une découverte. Sur le papier, l’Allemagne sort un peu du lot, même s’il s’agit de la sélection des U20. On connaît le niveau du volley dans ce pays et il faut s’attendre à une opposition très solide. Malgré tout, on doit avoir notre mot à dire et j’aimerais que l’on remporte cette Novotel Cup.

Comment se passe la préparation?

Il y a eu un premier rassemblement entre Noël et le nouvel an durant lequel chacun a repris ses marques avec la sélection nationale. Ensuite, on a laissé les joueurs fêter le réveillon de la Saint-Sylvestre chacun de son côté. Depuis le début de la semaine, on a démarré un deuxième stage à la Coque avec des séances spécifiques sur des thèmes de jeu et de la vidéo de nos adversaires. Cela va aussi nous permettre de travailler le collectif, car les joueurs n’ont pas l’habitude de jouer ensemble.

Aurez-vous une équipe complète pour cette Novotel Cup ?

Deux joueurs seront absents. Il s’agit de Mateja Gajin et Philippe Glesener. Pour le premier nommé, il est toujours embêté par une fracture de fatigue au tibia. On pensait qu’il rejouerait plus vite mais au final son indisponibilité s’avère plus longue que prévue. Pour le second, ce sont des raisons professionnelles qui l’empêchent d’être là.

Quand un joueur décide d’aller jouer dans un club étranger, ce sont souvent ses études qui le mènent hors du pays.

Dans le groupe, il y a beaucoup de jeunes pour qui l’équipe nationale est une nouvelle aventure …

Il y a effectivement des jeunes qui montent dans leur club et qui vont avoir l’occasion de se montrer durant cette compétition. Il faut consolider leur intégration dans le groupe et leur permettre de s’installer à long terme. Durant les qualifications pour l’Euro, ils ont vécu leurs premières capes avec le groupe sans avoir nécessairement des temps de jeu importants du fait des adversaires que l’on a rencontrés. Pour ce tournoi, ils auront plus d’espaces pour se tester.

L’équipe est composée de joueurs évoluant pour la plupart dans des clubs luxembourgeois. Est-ce un handicap?

Évidemment, j’aimerais qu’il y en ait plus qui évoluent à l’étranger pour découvrir un autre championnat, mais ce n’est pas si simple que ça. Quand un joueur décide d’aller jouer dans un club étranger, ce sont souvent ses études qui le mènent hors du pays.

Une participation à un championnat d’Europe est-elle envisageable un jour pour le Luxembourg?

Oui, je le pense. Pour cela, il faut aussi qu’un certain nombre de critères soit réuni. Avoir déjà les meilleurs joueurs présents, que tous les joueurs soient disponibles pour participer à des stages sur des périodes plus longues. Et puis, avoir un peu de chance au tirage lors des qualifications, ce qui n’était pas notre cas dernièrement avec le Portugal et le Monténégro en poule. Pourtant, même contre ces équipes, on a montré des choses intéressantes.

Qu’en est-il du cas Kamil Rychlicki?

Vous savez comme moi qu’il vient d’obtenir la nationalité italienne. Cela va lui permettre d’intégrer la sélection nationale si on fait appel à lui. Alors, je crois que la question ne se pose plus vraiment.