[Volley-ball] Les Luxembourgeoises sur la deuxième marche du podium

Les volleyeuses luxembourgeoises sont passées à côté du titre de championnes d’Europe des petits pays, hier, à la Coque. La facile victoire (3-0) acquise dans le dernier match face aux îles Féroé n’a pas suffi aux coéquipières d’Isabelle Frisch pour s’emparer de la première place. La défaite enregistrée contre l’Islande, samedi, est venue sanctionner un parcours jusque-là sans faute des joueuses grand-ducales (victoires contre Chypre et l’Écosse).

Contre les joueuses scandinaves, les locales ont souffert pour trouver des solutions au block et face à la puissance de la joueuse professionnelle Jona Vigfusdottir, la meilleure Islandaise. Betty Hoffmann et Annalena Mach, élues respectivement meilleure joueuse de la rencontre face à Chypre et l’Écosse, n’ont pas laissé apparaître la même assurance au-dessus du filet. Et les 25  % de réception de Maryse Welsch n’ont pas suffi non plus pour inverser le cours de la partie. Au final, une défaite sans appel 3  sets à 0. « On a peut-être payé notre match contre l’Écosse le matin. On manquait de jus », déclare la Walferdangeoise Nathalie Braas.

Manque de soutien populaire

C’est donc l’Islande, malgré une surprenante défaite contre l’Écosse lors de la première journée, qui repart du Kirchberg avec le titre européen dans ses valises, et ce, au bénéfice de sa victoire contre les Luxembourgeoises. La bande à Isabelle Frisch aurait pourtant aimé soulever le trophée pour son entraîneur Detlev Schönberg et son adjoint Massimo Tarantini qui vont quitter la sélection après six années de bons et loyaux services. Si l’objectif était la victoire, le duo de techniciens n’en demeure pas moins satisfait par la prestation de ses joueuses qui dans l’ensemble ont déroulé leur volley en étant solides au block et en attaque.

Par contre, elles ont parfois péché par manque d’agressivité et quelques errements défensifs. Cela a été sans conséquence dans le deuxième set gagné dans la douleur face aux îles Féroé (24-26) mais plus préjudiciable contre l’Islande. Detlev Schönberg a en tout cas eu la confirmation que les filles progressent et que leur engagement au quotidien est irréprochable.

Finalement, la petite déception est venue du nombre de spectateurs. Le public de la Coque n’a pas fait monter les décibels comme on pouvait l’espérer. Les rencontres se sont disputées devant des tribunes clairsemées, et plus encore lorsque les Luxembourgeoises n’étaient pas sur le parquet. L’avantage du terrain, qui au départ devait représenter un plus pour le pays hôte, n’a pas pesé dans la balance.

Gilles Tarral